Fausses alertes à la bombe dans six lycées parisiens

Le lycée Montaigne à Paris
Le lycée Montaigne à Paris © JACQUES DEMARTHON / AFP
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Guillaume Biet avec CB et AFP , modifié à
Les forces de l'ordre interviennent depuis mardi matin dans six prestigieux lycées parisiens après que des appels malveillants ont été passés. Pour l'heure, aucun élément suspect n'a été trouvé.

Les forces de l'ordre sont intervenues mardi matin dans six lycées prestigieux parisiens qui avaient reçu des appels malveillants faisant état de la présence de colis piégés. Ces alertes à la bombe ont été levées à la mi-journée dans quatre des établissements tandis que les fouilles se poursuivaient dans les deux autres.

Des appels successifs. Mardi matin, entre 10h30 et 11h20, les lycées Charlemagne, Condorcet, Louis le Grand, Fénelon, Montaigne et Henri IV, ont reçu un coup de fil anonyme évoquant une bombe cachée dans un sac, selon les informations d'Europe 1. Ces appels étaient quasiment identiques.

Prévenues par les différents établissements scolaires, les forces de l'ordre ont pris la menace au sérieux. Dans certains établissements, les lycéens et le personnel ont été confinés dans la cour, c'est-à-dire regroupés à l'abri selon les plans de sécurité adaptés à chaque établissement. Dans d'autres, ils ont été évacués, pendant que des équipes de déminage de la préfecture de police investissaient les lieux.

"Il n'y a eu aucune panique". "Le proviseur est passé dans les classes pour nous demander de sortir de la pièce et de ne pas sortir de l'établissement. Nous sommes allés dans le calme dans les cours (de récréation). Il n'y a eu aucune panique", raconte Inès, 20 ans, élève de classe préparatoire à Fénelon.

Dans cet établissement, les élèves qui n'avaient plus classe ont finalement été autorisés à quitter le lycée vers 14 heures et les cours ont repris normalement pour les autres élèves. Trois voitures de police étaient stationnées à proximité de cet établissement du centre de Paris.

Des vérifications dans deux lycées. L'alerte à la bombe a finalement été levée à la mi-journée à Fénelon, Montaigne et Condorcet, en accord avec la préfecture de police, a indiqué le rectorat de Paris. L'académie de Paris a précisé que l'alerte avait aussi été levée à Henri-IV. Les vérifications se poursuivent à Louis-le-Grand et Charlemagne.