Disparues de Perpignan : des ADN détectés

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avec AFP

Les empreintes génétiques de deux hommes inconnus ont été isolées dans l'affaire des "disparues de la gare de Perpignan" et ces profils ne correspondent pas à ceux des premiers suspects envisagés, selon une source proche de l'enquête.

"Disparues de la gare: l'espoir ravivé par de nouveaux ADN", a titré mercredi le quotidien régional L'indépendant, révélant l'information, au sujet de ces empreintes isolées sur des objets de la scène du crime de l'une des quatre disparues, assassinée il y a 15 ans.

Les disparitions de quatre jeunes femmes avaient plongé Perpignan dans la psychose d'un tueur en série et les familles des victimes espéraient beaucoup de ces résultats d'analyses ADN. Une trentaine de scellés avaient été envoyés en 2012 pour analyse à un laboratoire en Belgique.

Selon les résultats d'expertises, au moins deux ADN masculins ont été mis en évidence sur plusieurs des objets saisis à l'endroit où Marie-Hélène Gonzalez avait été retrouvée morte à Perpignan le 26 juin 1998, à l'âge de 22 ans.

"C'est une étape importante puisque de l'ADN masculin de personnes inconnues a été découvert et l'on va pouvoir les comparer avec les données du fichier national des empreintes génétiques", a déclaré à l'AFP l'avocat des familles de victimes, Me Étienne Nicolau, du barreau de Perpignan.