Attaque à la gare Saint-Charles : l'assaillant identifié comme Tunisien

L'assaillant a tué deux femmes avant d'être abattu.
L'assaillant a tué deux femmes avant d'être abattu. © BERTRAND LANGLOIS / AFP
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avec Agences , modifié à
L'auteur des faits a tué deux jeunes femmes, dimanche à la gare Saint-Charles de Marseille. 

L'homme qui a tué dimanche deux femmes à la gare de Marseille a été formellement identifié par les autorités tunisiennes comme étant Ahmed H., un Tunisien de 29 ans, a annoncé mardi le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb. "Tout au long de ces années, il avait emprunté à la fois en France dans les années 2005-2006 mais en même temps en Italie, les identités les plus variées déclarant tantôt qu'il était Marocain, Algérien ou Tunisien", a expliqué le ministre à l'Assemblée nationale. "Ce n'est qu'en remontant grâce à nos services la piste qui était ouverte à partir de l'attentat (...) commis avant-hier, que nous avons pu avoir" son identification, a-t-il ajouté.

Remis en liberté après un vol à l'étalage vendredi dernier. Selon le procureur de la République de Paris, le tueur de Marseille avait eu affaire à la police française à sept reprises depuis 2005 mais n'avait jamais été condamné et n'était pas connu des services antiterroristes. "Le terroriste qui a attaqué les deux victimes a été présent en France en 2005 où il commet un premier forfait, une deuxième fois en 2005, une troisième fois en 2005 où là, il doit aller en centre de rétention, d'où il ressort. Et puis encore deux fois en 2006", a détaillé Gérard Collomb à l'Assemblée. "Et ensuite, il sort du territoire français et on en n'entend plus parler avant le vol (de) Lyon", a-t-il poursuivi.

Son passeport authentifié. L'agresseur de Marseille avait été interpellé pour la dernière fois à Lyon vendredi dernier pour un vol à l'étalage et avait présenté à cette occasion un passeport tunisien qui lui donnait l'âge de 29 ans. Ce passeport a bien été authentifié. Il avait été relâché le lendemain, à l'issue d'une garde à vue. Gérard Collomb a saisi l'Inspection générale de l'administration afin de déterminer les conditions de cette remise en liberté.