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SAISON 2015 - 2016, modifié à

Anicet Mbida nous présente chaque matin les plus belles inventions françaises.

On connait les vélos en libre-service (Vélib à Paris, Vélo’v à Lyon, V’Lille à Lille…), les voitures en libre-service (Autolib à Paris, BlueCub à Bordeaux, Bluely à Lyon), voici maintenant les voiliers en libre-service. On les trouve amarrés dans le Vieux Port de Marseille, tout près du MuCEM, le musée des Civilisations Européennes et Méditerranéennes.

Cette idée de la société SailEasy devrait ravir les passionnés de voile n’ayant pas les moyens d’acheter un bateau ou de stationner au port.

Le principe reste le même que celui de l’Autolib : on arrive sur le ponton, on choisit un bateau, on le débloque avec son téléphone et on part une heure, une journée, un week-end. Aucun état des lieux préalable. C’est la société qui se charge de préparer et de nettoyer les bateaux entre chaque réservation.

Autolib demande un permis de conduire, eux obligent à faire un petit tour accompagné pour vérifier la capacité du navigateur à se débrouiller seul. Toujours comme Autolib, il faut s’acquitter d’un abonnement mensuel de 55€. Les paiements s’effectuent ensuite à l’heure, pour un coût total de 360€ la journée, ce qui revient moins cher qu’avec un loueur traditionnel.

SailEazy n’a pas encore un an, pourtant sa flotte compte déjà neuf voiliers, tous récents. Des modèles de 10 à 12 mètres avec des cabines capables d’accueillir huit personnes. La société vient également de s’associer avec un organisateur de régates pour avoir accès à 15 bateaux supplémentaires, ce qui laisse le choix. La société progresse très rapidement, portée par son concept unique au monde. La prochaine étape consiste naturellement à l’exporter. Avec des millions de plaisanciers potentiels n’ayant pas accès à des bateaux, les perspectives sont énormes. Le pionnier marseillais du libre-service a donc les quatre as en main.