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Sébastien Guyot reçoit Jérôme Tréhorel, directeur du festival des Vieilles Charrues.

Du 13 au 16 juillet, se tient à Carhaix le plus grand festival de l'été, les Vieilles Charrues. Au programme notamment Manu Chao, M, Phoenix, Georgio, Camille ou encore Arcade Fire qui se produiront devant plus de 280 000 personnes sur les 4 jours. Une programmation musicale éclectique, pas forcément exclusive, mais qui peut plaire à tous les publics "le but est de proposer la plus belle photographie musicale de l'année à nos publics. Rassembler les artistes qui ont fait l'actualité cette année, c'est pour ça que l'on a une programmation très large" explique le directeur du festival Jérôme Tréhorel. 

"Un travail de longue haleine". Plaire au plus grand nombre, une mission assez compliquée pour les programmateurs du festival. Si Jérôme Tréhorel reconnaît que la venue de Jean-Michel Jarre est un vrai coup, c'est surtout le travail en amont, pour faire une affiche excitante qu'il veut mettre en avant "c'est un travail de longue haleine, des fois sur plusieurs années pour attirer plusieurs grands artistes." Mais la venue de ses stars internationales n'est pas qu'une question d'amour de la musique et de partage. "Pour certains artistes, le cachet peut largement dépasser les 500 000 euros. La crise du disque a inversé la tendance sur les revenus de ces artistes. Notre budget est passé d'1.7 millions d'euros il y a dix ans, à plus de 4 millions aujourd'hui" explique le directeur. 

Des festivaliers chouchoutés. Des artistes attendus mais pas que. Si tout est fait pour que les spectateurs apprécient les concerts, la direction du festival a aussi mis en place de nouveaux dispositifs pour les accueillir au mieux. "On a agrandi le site, avec un espace zen mais aussi des projections spéciales sur le château installé sur ce site. Des animations et des expériences nouvelles ont été mises en place, et la scénographie du lieu de nuit a été améliorée avec des jeux de lumière" explique Jérôme Tréhorel. 

Une sécurité renforcée. Le bon déroulement de l’événement pour les festivaliers passe aussi par leur sécurité ajoute le directeur du festival. Si le dispositif a toujours été important, "depuis l'attentat au Bataclan, on a repensé le système de sécurité en interne. L'an dernier, on a déployé des moyens humains et techniques supplémentaires" rajoute-t'il.