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SAISON 2016 - 2017, modifié à

Axel de Tarlé, Xavier Yvon, Eva Roque et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.

>> Dans la presse nationale

François Hollande sur la fin. Les mauvais esprits diront que Le Figaro a choisi François Hollande pour illustrer cette journée des trépassés. Le quotidien titre  ! Le chef de l'Etat "de plus en plus isolé", "abandonné par sa majorité".

"Attaqué de toutes parts" poursuit Le Canard enchaîné qui lui consacre, lui aussi, sa une : "Hollande se rassure : "je ne suis pas expulsable pendant l'hiver" ".

Le Canard l'accuse, par ailleurs, d'avoir "organisé le trucage du marché des droits TV (du foot)". L'affaire remonte à 2014. Canal a peur de tout perdre face à l'ogre Bein. "Les patrons de Canal sont alors reçus à l'Elysée pour demander de l'aide" Ni une ni deux, le chef de l'Etat passe un coup de fil à l’émir du Qatar ! Qui accepte de modérer ses appétits, de partager les droit.

Le problème, c'est que François Hollande s'en est vanté dans un chapitre du célèbre Un président ne devrait pas dire ça. Résultat : la ligue de foot (organisatrice de l'appel d'offre et donc "dindon de la farce") s'est étranglée en lisant ça. Et étudie la possibilité de porter plainte (comme le disait Chirac, "les emmerdes, ça vole toujours en escadrille")

Panique à France télé. On reste dans le monde de la télé avec la une d'Aujourd'hui en France : "audience en bernes, salaires trop élevés" : "Panique à bord de France Télévisions". Le dessinateur Ranson propose une solution. Il a "croqué" un couple de téléspectateurs. Lui dit :  "La télé publique coûte trop cher et ne fait pas assez d'audience". Elle répond  : "Z'ont qu'à embaucher Morandini, ça fera le buzz, ça permettra de réduite la masse salariale".

Le combat Trump/Clinton.Libération a choisi une paire de gants de boxes pour illustrer sa une : "Clinton-Trump : la campagne la plus dingue de l'histoire". Une campagne "en roue libre, d'une brutalité effarante".

Plus sobre, La Croix titre "Clinton-Trump : le suspense continue". A une semaine du scrutin, tous les regards se portent sur les abstentionnistes, nous dit 20 Minutes qui titre : "Dernier appel aux indécis".

 

>> Trois unes de la presse quotidienne régionale

Les mineurs à Calais. Avec la Jungle de Calais toujours à la une ce matin de Nord Littoral. Le quotidien se penche sur la situation délicate des mineurs isolés. Ils sont environ 1.500 à Calais et doivent quitter la ville aujourd'hui.

La Côte-d'Azur se mobilise pour le tourisme. "Ne rien lâcher" titre Nice Matin. Après l'attentat du 14 juillet, le secteur du tourisme est en forte baisse mais les professionnels du secteur se mobilisent. Opération séduction en Chine la semaine dernière et prochainement en Israël et en Inde pour vanter les atouts de la Côte-d'Azur. Pas question non plus d'annuler des événements comme le marathon ou le carnaval qui auront bien lieu cette année.

Champion du monde de 86 ans. Et puis un champion du monde à la Une de la Nouvelle République des Pyrénées. Champion du monde du 200 mètres. A 86 ans, il est Français, s'appelle Michel Claverie et habite à Tarbes. Il a terminé son 200 mètres en 39 secondes 80 centièmes. C'est à peu près le double du record détenu par Usain Bolt (19'19).

 

 >> L'histoire du jour

La grande classe ! Pas tout à fait à Dallas mais à Saint-Brieuc, en Bretagne. mardi, pour la Toussaint, de nombreuses personnes se sont rendues dans l'un des cimetières de la ville pour fleurir la tombes de leurs proches. Et Le Télégramme nous explique que pour la journée, une fleuriste avait décidé d'installer une échoppe mobile sur le parking du cimetière.

Mais au bout de quelques heures, elle a vu s'installer à côté d'elle plusieurs concurrents. Elle est allée les voir et a reconnu sur les étals ses propres bouquets, ses propres compositions ! Toutes la journée, des malfaisants sont allés récupérer les fleurs déposées sur les tombes pour les revendre à l'entrée du cimetière sous le nez de la fleuriste. Ils ont été démasqués mais ont réussi à prendre la fuite. 

 

>> A la une de l'économie : "La France ne compte plus que... 443 comités Théodule" (à lire dans Le Figaro Economie)

Quand il y a un problème, on créé un comité, un haut conseil, un observatoire, une commission d'experts ! "Pour enterrer un problème, nommez une commission", disait déjà Clemenceau. On en compte aujourd'hui 443 des comités Théodule. En 2011, il y en avait 668. Ça baisse. On a compté moins 12 % l'an dernier.

Ont été supprimées par exemple : (les noms laissent toujours rêveurs)

- la commission interministérielle appelée à apprécier la qualité de certaines manifestations artistiques", créée en 1995. 

- la commission sur la bonification de carrières de fonctionnaires ayant accompli des services de Résistants. Il n'y a plus de fonctionnaires qui ont été résistants.

Combien ça coûte ? Peu, officiellement : 27 millions par an, soit 60 000 euros par commission. Ce sont essentiellement des frais de bouche, c'est-à-dire des membres bénévoles qui se réunissent pour un bon dîner. La meilleure façon de faire des économies est donc supprimer les frais de bouche. Ainsi, le ministères des Sports a décidé de ne plus rembourser les frais de réception du "Conseil supérieur des sports de montagne". Résultat : le coût de fonctionnement de ce comité a fondu comme neige au soleil passant de 48.000 à 800 euros. 

 

>> A la une de la presse américaine

Les sondages montrent que l’écart s’est resserré entre Trump et Clinton, au niveau national. Il y a en a même un qui place le milliardaire en tête d’un point pour la 1e fois depuis des mois.

Le New York Times propose un petit jeu : vous prenez une pièce, vous la lancer trois fois de suite pour jouer à pile ou face. Si elle tombe les trois fois sur le même coté alors Donald Trump va être élu président des Etats-Unis. Cela correspond en gros pour le journal à la probabilité qu’il entre à la Maison Blanche. Trump a donc aujourd’hui 12% de chances de gagner (et donc Hillary 88%).

Pourquoi cette différence avec les sondages nationaux, qui sont eux si serrés ? Parce qu’il ne faut pas oublier qu’aux Etats-Unis, l’élection se joue Etat par Etat. Il faut regarder attentivement la carte électorale, ce que font frénétiquement les médias : CNN, NBC, Fox News, en permanence avec leurs écrans tactiles, les sites des journaux avec des infographies ultra détaillées.

Il y a trois couleurs très importantes : le bleu pour les Etats traditionnellement démocrates, le rouge pour les Etats républicains, et, le jaune pour les fameux "Swing States", les Etats indécis qui peuvent faire basculer l’élection. Pour être élu, Donald Trump doit faire trois choses :

- conserver TOUS les Etats rouges

- remporter TOUS les Etats jaunes, notamment la Floride, la Caroline du Nord et l’Ohio. 

- Prendre au moins UN Etat bleu, ce qu’il tente dans la région des Grands Lacs, le Wisconsin mardi soir par exemple.

Voilà pourquoi ça reste plus dur pour lui de gagner, pas impossible, mais Hillary Clinton elle n’a qu’à remporter un seul des Etats en jaune et c’est terminé. C’est pour ça d’ailleurs qu’elle met le paquet sur la Floride : trois meetings prévus en fin de semaine. 

 

>> A la télé mercredi soir : Attachez vos ceintures sur France 5 à 20 h 45, un documentaire de la BBC

Savez-vous où se trouve la ligne de train la plus fréquentée des Etats-Unis ? A l’aéroport. Celui d’Atlanta, plus grand aéroport du monde par son trafic. Sans cette ligne ferroviaire, impossible de circuler d’un terminal à l’autre sans marcher plusieurs kilomètres.

Grâce à ce documentaire de la BBC, vous allez tout savoir sur les coulisses de nos voyages en avion, d’Atlanta à Dubaï en passant par la Sibérie et le village de Gimont dans le Gers.

On apprend par exemple que 2.800 âmes sont habituées à un étrange ballet nocturne quand les morceaux d’un A380 provenant de toute l’Europe passent par là pour rejoindre Toulouse avant d’être assemblés.

C’est plein d’histoires de ce genre, d’explications didactiques illustrées par une réalisation superbe et un travail d’infographie considérable. Vous saurez tout, de la gestion des bagages au décollage. De la confection des repas à la construction des avions.

Un bémol : l’avalanche de chiffres qu’on a du mal à retenir. Mais pour le reste, c’est l’excellence de la BBC sur écran.

A noter que tous les mercredis sur France 5, la chaîne proposera désormais des soirées consacrées à la science. Du documentaire scientifique grand public à regarder en famille.