Les chiffres positifs du marché du bricolage, Neon et la fin d'une folle campagne

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SAISON 2016 - 2017

Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.

 

Elisabeth Assayag pour la consommation

L'une des grandes passions française est le bricolage.

Le chiffre du marché du bricolage pour l'année 2016 vient de tomber et il est spectaculaire : plus de 25 milliards d'euros de chiffre d'affaire, un secteur en hausse de près de 2%. Les magasins ne désemplissent pas notamment lors des ouvertures le dimanche car c'est le moment où l'on bricole le plus.

Quand on parle bricolage, on parle de quoi ?

En l'occurrence, l'étude menée par la fédération des magasins de bricolage et l'union nationale des industriels du secteur regroupe tout ce qui est quincaillerie (marteaux, clous et autres perceuses et scies) tout ce qui est matériel pour la plomberie de salle de bain, l'électricité, la menuiserie, la peinture ainsi que le matériel de jardin.
 
Comment expliquer cette progression ?

C'est un secteur qui va bien si l'immobilier tourne bien.
2016 est l'année historique dans la vente d'appartement et de maisons neuves mais aussi dans l'ancien. La répercussion est immédiate sur le secteur du bricolage puisque tous ces logements sont à décorer, à aménager et pour les anciens, à rénover.
 
Où est-ce que l'on achète ?

Dans les enseignes spécialisées du bricolage qui représentent 77% des ventes (Leroy Merlin en tête, devant Castorama et Brico dépôt). Ce qui est intéressant c'est que même dans le bricolage, le e-commerce de développe à vitesse grand V avec une augmentation de 25% l'an dernier pour les achats par internet. D'ailleurs Bricorama, la chaîne de distribution de bricolage, vient de lancer une plateforme en ligne qui vous permet de passer la commande de travaux en ligne comme le bricolage. Vous achetez vos outils et vous avez le choix parmi 300 services comme la peinture, l'aménagement, la plomberie ou encore l'électricité.

 

Nicolas Carreau pour le Livre du jour

Comme tous les vendredis, ce n’est pas un livre, mais une revue.

Avec cette présidentielle et toute cette actu lourde, il s’agit de Neon cette semaine. Un magazine léger et sympathique. Plutôt à destination des jeunes. Avec ce numéro de mai et une couverture feel good, titrée : "Et si on faisait (enfin) ce qu’on aime ?".

Et qu’est-ce que Neon propose pour y arriver ?

D’abord, il y a un petit test pour savoir si oui ou non on fait déjà ce que l’on aime. Il se résume en gros comme ça. Si à 19h, vous vous dites : quoi, la journée est déjà terminée ! il y a des chances que vous fassiez déjà ce que vous aimez. Mais si à 10h27, vous vous dites : quoi, il est que 10h27 ! il faut peut-être envisager un changement de vie. Pour vous y aider, il y a des témoignages dans le dossier de Néon. Comme celui de Laurie, 28 ans. Elle travaillait dans une entreprise qui vendait des produits hyper techniques. Et hyper ennuyeux. Mais elle est une passionnée de papeterie. Un jour, elle s’est lancée et elle a monté sa boite. Maintenant, elle a des coups de stress et de speed, mais elle est libre. Ou Florian, très bien placé dans une entreprise. Sauf qu’il veut devenir comédien. Pour arrêter de tergiverser, il s’est donné une date : le 1er septembre. Le jour où il plaquera tout. Et puis, il y a des conseils plus généraux. Comment se préparer, comment ne pas tout quitter sans réfléchir. La question clé, c’est : "si l’argent ne comptait pas, qu’est-ce qui te motiverait".

Quoi d’autres dans Neon ?

Il y a un test. Un journaliste maigrichon du magazine, Mathias Chaillon, s’est lancé dans la gonflette. Il avait 40 jours pour avoir un corps de rêve. Avec un coach et beaucoup de motivation. Il a soulevé de la fonte, fait des pompes, suivi un régime spécial, mangé des protéines et autres substances légales.

Et ça a marché ?

Franchement, pas mal. Il a même un peu de pectoraux. Et il a pris quatre kilos de muscles. Il y a plein de trucs qui ne servent à rien dans Neon. D’ailleurs, il y a une page intitulée : les savoirs inutiles que j’aime beaucoup. Saviez-vous par exemple que les Spice girls s’appelaient d’abord Touch ou que en Argentine la boisson Tang a 18 saveurs différentes ? ça sert à rien, mais c’est bon de le savoir.

 

Marion Calais pour la presse quotidienne régionale

À la Une, "la fin d'une folle campagne"

C'est le titre à la Une de l'Alsace ce matin. Alors qu'hier, les candidats étaient de retour sur le terrain. Ouest France revient sur ces derniers déplacements. Visite mouvementée pour Marine Le Pen en Bretagne avant son dernier meeting dans la Somme. Quand Emmanuel Macron, lui, avait choisi les terres de Jean Jaurès pour son dernier meeting à Albi.
À deux jours du scrutin, coups de gueule et prises de position également à la Une. "Aux urnes citoyens" titre la Dépêche du Midi qui appelle à voter Macron. "Sans hésitation" comme le titre l'édito. Certains maires aussi s'engagent, comme celui de Tours sur Marne qui écrit à ses administrés selon l'Ardennais. Appel à voter En Marche. Le responsable local du FN a d'ores et déjà annoncé qu'il donnera une suite juridique à ce courrier.
Après cette campagne, d'autres maires ne cachent pas leur colère. Comme l'édile de Suris, en Charente. Il s'apprête à vendre ses panneaux électoraux. Désespéré de voir que les siens sont restés vides la plupart du temps. L'entreprise chargée de coller les affiches n'est jamais passée. Pour le maire, qui s'explique dans la Charente Libre, les électeurs se sentent à l'écart. L'idéal, selon lui, ce serait d'envoyer les affiches en mairie où les élus se chargeraient directement de les coller.

La personnalité du jour pourrait bien en inciter certains à faire une bonne action.

À Marseille, l'établissement français du sang a peut-être trouvé la solution pour donner envie aux locaux de donner leur sang. Quoi de mieux que de leur promettre un bon petit gueuleton pour motiver les uns et les autres. C'est ainsi qu'hier et aujourd'hui, pour ceux qui viendront donner leur sang, la traditionnelle collation sera en réalité un petit repas gastronomique. Puisque ce sont des chefs qui sont à la manœuvre. Dans le 1er arrondissement de Marseille, deux cuisiniers réputés de la région ont fait hier des mini-burgers chauds, des verrines et des petits pains.