Violences à Air France : Valls dénonce "l'oeuvre de voyous"

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N.M. avec AFP , modifié à
Le Premier ministre était en déplacement mardi au siège d'Air France afin d'apporter son soutien aux deux dirigeants agressés lundi lors du CCE.

Le Premier ministre Manuel Valls, en déplacement mardi à Roissy au siège d'Air France, a condamné les violences commises la veille contre des membres de la direction d'Air France

Des sanctions "lourdes". Les dérapages ayant visé le DRH de la compagnie et un de des ses vices-présidents sont "l'oeuvre de voyous" qui méritent des sanctions "lourdes", a estimé Manuel Valls

"Toute la France est sous le choc". "Je suis venu ici à Air France parce que Air France est sous le choc et quand Air France est sous le choc, c'est toute la France qui est sous le choc", a affirmé le Premier ministre depuis le siège social de la compagnie. De plus, il a déploré que les images de l'agression intervenue lors d'un comité central d'entreprise fassent "mal à notre pays". 

"Chacun comprend bien que ces images d'hier ont fait le tour du monde, ont non seulement choqué nos compatriotes, soulèvent de légitimes débats, mais jouent sur l'image d'Air France et de la France, comme l'a rappelé le président de la République. Je sais combien la France est appréciée dans le monde. Je reviens tout juste d'un déplacement au Japon. L'image de la France change. Mais je sais aussi qu'une image de ce type, la violence à l'égard d'hommes, est exploitée. Je sais aussi que cette image fait mal à notre pays", a déclaré le Premier ministre.

Appel à "la responsabilité des pilotes. Le Premier ministre en appelle désormais "à la responsabilité des pilotes" et à celle du syndicat "SNPL" afin de mettre fin au conflit qui oppose la direction de la compagnie et ses salariés. Manuel Valls a rappelé que l'Etat, actionnaire la compagnie aérienne, "assumera ses responsabilités" mais "la solution pour Air France vient d'abord de l'entreprise elle-même", a-t-il précisé.