Des affrontements ont eu lieu ce jeudi entre manifestants et forces de l'ordre. 2:41
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J.R. , modifié à
Le président de l’UNEF a estimé que "plusieurs incidents", en marge des manifestations contre la loi Travail, "étaient de la responsabilité des forces de l’ordre". 

La mobilisation contre la loi Travail n’a pas faibli. Selon la CGT et FO, 1,2 million de personnes ont défilé dans toute la France, jeudi. Un chiffre largement supérieur à celui annoncé par les syndicats le 9 mars, qui plafonnait à 500.000. Mais plusieurs incidents opposants les manifestants aux forces de l’ordre ont eu lieu à Marseille, Paris, Nantes ou encore Rennes.

William Martinet, président du syndicat étudiant UNEF, a déploré ces heurts, tout en pointant la responsabilité des forces de l’ordre. "C’est important d’assumer une responsabilité collective, les organisations syndicales essaient de le faire en mettant de côté ces groupes de casseurs. Mais la responsabilité collective doit aussi être du côté des forces de l’ordre. Malheureusement, aujourd’hui, il y a eu plusieurs incidents qui étaient de la responsabilité des forces de l’ordre", a critiqué le président de l’UNEF.

"Les forces de l’ordre participent à l’augmentation des forces de l’ordre". "A Rennes, des cortèges d’étudiants qui manifestaient pacifiquement ont été chargés. Quand les forces de l’ordre participent à l’augmentation des tensions, c’est un problème. Le gouvernement doit s’assurer que les jeunes et les salariés de ce pays peuvent manifester dans de bonnes conditions", a conclu William Martinet.