Les quatre licenciés d'Air France ont retrouvé du travail grâce à la CGT

Lors des manifestations à Air France, en octobre dernier.
Lors des manifestations à Air France, en octobre dernier. © AFP
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Salomé Legrand et A.H. , modifié à
Six mois après l’affaire de la chemise arrachée, les quatre licenciés d'Air France ont pu retrouver du travail grâce à la CGT.
INFO EUROPE 1

A la veille d'un rendez-vous au tribunal des Prud'hommes de Bobigny, les quatre ex-salariés d'Air France, licenciés pour leur participation dans l'affaire de la chemise arrachée en octobre, ont retrouvé du travail. 

Manutentionnaires chez un imprimeur. Selon les informations d'Europe 1, c’est la CGT qui les a recasés. Philippe Martinez, le patron du syndicat, a suivi le dossier en personne, allant jusqu'à recevoir lui-même les quatre licenciés au siège de Montreuil. Grâce au très puissant syndicat du livre, contrôlé par la CGT, ces quatre hommes sont devenus manutentionnaires, notamment chez Riccobono-Imprimeurs. Toujours collègues, ils tournent dans quatre imprimeries, dont l'une est à Roissy, à quelques centaines de mètres seulement des entrepôts où ils travaillaient pour Air France. 

"C’est juste un dépannage". Deux d’entre eux ont déjà commencé, deux autres feront leur rentrée à la fin de la semaine. Ils sont vacataires, payés à la journée. Tous les matins, ils doivent appeler une "hotline" pour savoir où et quand on a besoin d’eux. Si on leur a promis un salaire au moins équivalent à ce qu’ils touchaient chez Air France, certains de ces quatre licenciés qu’Europe 1 a pu joindre peinent à trouver cette solution pleinement satisfaisante. Ils estiment notamment que cette situation est "trop précaire". "C’est juste un dépannage assuré pour quatre mois, après on ne sait pas", regrette l'un d'eux. 

Ce dont ces quatre ex-salariés rêvent sans trop y croire, c’est d’être réintégrés au sein d’Air France.