INFO E1 - Le Qatar prêt à acheter 24 avions Rafale

Et selon les informations d'Europe 1, un contrat de ventre de 24 rafales pourrait être bientôt être annoncé avec le Qatar.
Et selon les informations d'Europe 1, un contrat de ventre de 24 rafales pourrait être bientôt être annoncé avec le Qatar. © J. Brunet © armée de l air
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Emmanuel Duteil avec , modifié à
INFO E1 - Les Qataris sont en négociations exclusives, et très avancées, pour être les premiers acheteurs des avions militaires français.

La France va-t-elle enfin réussir à vendre des avions Rafale à l'étranger ? Dassault est en discussions exclusives avec l'Inde.  Et selon les informations d'Europe 1, un contrat pourrait être bientôt être annoncé avec le Qatar.

Un contrat à 2,5 milliards. La France et le Qatar sont en effet en discussions très avancées pour l'achat d'au moins 24 avions, et au prix catalogue, soit environ 2,5 milliards et demi d'euros au total. Selon nos informations, la France négocie de façon direct avec les qataris. En clair, il n'y a pas d'autres candidats en lice pour leur vendre des avions.

Tant que ce n'est pas annoncé, on ne peut toutefois pas encore crier victoire, confie-t-on tout de même dans le camp français. Tout le monde est un peu échaudé après les innombrables ratés de la vente de Rafale à l'étranger.

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Le premier contrat est le plus dur. La France compte néanmoins beaucoup sur cette commande, puisqu'elle est aujourd'hui la seule cliente de cet avion de guerre made in France. Au plus haut niveau de l’État, on le reconnait : le premier contrat est le plus dur à obtenir. Le contrat qatari pourrait donc débloquer des contrats avec d'autres pays.

Outre l'Inde, des réflexions sont notamment ouvertes avec la Malaisie par exemple.  Il faut dire que le Rafale est plus simple à vendre aujourd'hui. Les clients potentiels l'ont vu en action, en Libye ou au Moyen-Orient. Et selon un diplomate français, il n' y a pas photo, il est meilleur que ses concurrents.

Un changement de méthode. En outre, ce qui a changé depuis les récents échecs, c'est le changement de méthode. La France n'essaie plus de tordre le bras aux clients pour qu'ils signent le plus vite possible. C'est la patience qui est désormais de mise. Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, est même allé huit fois au Qatar, pour y rester parfois deux ou trois jours sans que cela soit inscrit à l'agenda. Et ça, le client apprécie.