Vol de monnaie virtuelle à 342 millions d'euros : Coincheck indemnisera 260.000 clients

Les plateformes d'échanges de cryptomonnaies ont été la cible d'une série de cyberattaques réussies.
Les plateformes d'échanges de cryptomonnaies ont été la cible d'une série de cyberattaques réussies. © YONHAP / AFP
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avec Reuters , modifié à
La plateforme d'échanges Coincheck, spécialisée dans les monnaies virtuelles, a dû suspendre les retraits de tous les actifs en crypto-monnaies, hormis en bitcoins.

La plateforme japonaise d'échanges Coincheck a annoncé dimanche qu'elle allait rembourser à 260.000 clients 46,3 milliards de yens (342 millions d'euros). Vendredi, la plateforme s'est fait dérober l'équivalent de 426 millions d'euros de NEMs, une cryptomonnaie lancée en 2015 et qui est la 10e plus importante monnaie virtuelle. À la suite de ce vols d'actifs en crypto-monnaie, Coincheck avait suspendu les dépôts et retraits de ses clients dans tous ses actifs, à l'exception du Bitcoin, une autre crypto-monnaie bien plus connue.

Sanction du gouvernement. Le gouvernement japonais a annoncé lundi des mesures administratives à l'encontre de Coincheck, "pour qu'elle améliore ses activités, notamment en termes de protections de clients". "Tout en recherchant la cause de l'incident, nous souhaitons que les ministères et agences concernées étudient de manière urgente les autres mesures dont nous avons besoin" pour mieux réguler ces monnaies, a-t-il ajouté.

Série de cyberattaques. En 2015, la société Mt. Gox, dont le siège était à Tokyo et qui naguère gérait 80% des échanges mondiaux de bitcoins, avait fait faillite après avoir perdu un demi-milliard de dollars d'actifs en bitcoins. Plus récemment, la plate-forme d'échanges électroniques sud-coréenne Youbit a dû fermer ses portes en décembre et fait faillite après avoir été victime de deux cyberattaques durant l'année 2017.