"Stairway to Heaven" : Led Zeppelin à nouveau jugé pour "plagiat"

La chanson "Stairway to Heaven" de Led Zeppelin est l'une des plus célèbres de l'histoire du rock.
La chanson "Stairway to Heaven" de Led Zeppelin est l'une des plus célèbres de l'histoire du rock. © Kevin Mazur / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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Europe1.fr avec AFP
Led Zeppelin avait remporté son procès en 2016, mais la Cour d'appel de San Francisco a estimé vendredi qu'il avait été entaché de nombreux vices de procédures.

Le groupe mythique britannique Led Zeppelin est à nouveau dans le collimateur de la justice après la décision d'un tribunal américain d'ordonner un nouveau procès pour "plagiat" de la chanson Stairway to Heaven.

Des vices de procédure. La Cour d'appel de San Francisco a estimé vendredi que le procès remporté par le groupe en 2016 avait été entaché de nombreux vices de procédures. La justice avait alors été saisie pour déterminer si Led Zeppelin avait pillé l'introduction de la légendaire ballade Stairway to Heaven à un groupe californien des années 60. Les deux stars de "Led Zep", le chanteur Robert Plant et le guitariste Jimmy Page, s'étaient alors défendus d'avoir emprunté la mélodie d'introduction de leur chanson emblématique à Taurus, morceau instrumental du groupe Spirit.

Un "vol". Le guitariste de Spirit, Randy California, qui a composé Taurus, n'avait jamais engagé de poursuites et est mort par noyade en 1997. Il a toutefois longtemps maintenu auprès de ses proches et dans certains articles de presse qu'il méritait un crédit d'écriture pour Stairway to Heaven, qualifiant la chanson de "vol".

Vers un nouveau jugement. La plainte a été déposée en 2015 par le gérant de sa succession, Michael Skidmore, demandant des dommages et intérêts et une mention d'auteur pour la participation à l'écriture de "la plus formidable chanson du rock", qui a généré des millions de dollars. L'affaire est "renvoyée pour un nouveau jugement", écrit la Cour d'appel de San Francisco dans une décision de 37 pages soutenant la requête de Skidmore et soulignant les failles du premier jugement rendu en 2016.