Naturalisations, visas longs, reconduites à la frontière… Bruno Retailleau affiche ses résultats tangibles en matière d'immigration
Naturalisations, visas longs, reconduites à la frontière... Depuis l'arrivée de Bruno Retailleau au ministère de l'Intérieur en septembre 2024, l'immigration est en baisse. Le bilan de ses six derniers mois à Beauvau est dévoilé ce mercredi par "Le Figaro".
Le bilan des six derniers mois de Bruno Retailleau au ministère de l’Intérieur est dévoilé ce mercredi dans les colonnes du Figaro et les chiffres parlent d’eux-mêmes. Avec une baisse de 7,5% de visas long séjour entre octobre 2024 et avril 2025, une baisse de 30% des admissions exceptionnelles au séjour (AES) depuis le début de l'année, tout porte à croire que la France attire moins qu'auparavant.
Baisse de 4% des premières demande d’asile
En témoigne la baisse de 4% des premières demande d’asile, qui place l’Hexagone derrière ses voisins européens, comme l’Espagne, l’Allemagne et l’Italie dans ce domaine.
Le nombre de naturalisations baisse aussi significativement, selon un même document interne qu’Europe 1 a pu consulter, avec un peu plus de 40.000 naturalisations les huit derniers mois, loin derrière les quelque 50.000 naturalisations enregistrées l’an dernier à la même période.
"Mon premier résultat, c’est d’avoir inversé une tendance qui était là depuis des années"
Dans l’hémicycle, Bruno Retailleau s’est félicité de ce bilan devant les députés, à l’occasion d’une question au gouvernement, posée par un élu du Rassemblement national. "Nous multiplions les accords avec les pays d’origine et de transit. En Europe la désastreuse directive retour va être transformée. Par des circulaires, par des actes, j’obtiens des résultats. Mon premier résultat, c’est d’avoir inversé une tendance qui était là depuis des années", a-t-il déclaré.
De son côté, Marine Le Pen déplore dans une tribune publiée aujourd’hui dans Le Figaro un bilan loin d’être abouti. La cheffe de file des députés RN appelle le ministère de l’Intérieur à aller plus loin et réclame l’application de nouveaux leviers pour réduire drastiquement les flux migratoires, comme une réduction du regroupement familial, accompagnée d’une abrogation du droit du sol.