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Malgré une absence de majorité, Braun-Pivet défend «une Assemblée qui fonctionne»

Europe 1 avec AFP . 1 min
Yaël Braun-Pivet.
Yaël Braun-Pivet. © Nicolas Hasson-Fauré / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Yaël Braun-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale, a affirmé jeudi lors d'une interview que l'Assemblée nationale "fonctionne", malgré l'absence de majorité absolue, conséquence de la dissolution de juin 2024. Une affirmation à rebours des discours décrivant une Assemblée bloquée et un gouvernement privé de moyens d'action.

La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet (Renaissance), défend jeudi dans Le Monde le travail de l'institution durant cette législature, estimant qu'elle "fonctionne" malgré l'absence de majorité absolue.

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Une efficacité chiffrée

"A ce stade de notre législature, ont été votés définitivement huit projets de loi et 27 propositions de loi, dont 14 émanent de l'Assemblée, alors qu'à la même période sur la précédente législature on dénombrait 12 projets de loi et 15 propositions de loi. Au-delà des chiffres, cela démontre que l'on a une Assemblée qui fonctionne et arrive à produire des résultats qui sont conformes à ce que l'on attend des premières années de mandature", affirme la présidente.

La députée des Yvelines, réélue au perchoir en juillet, se félicite par ailleurs qu'il y ait eu un "renforcement du rôle" des deux chambres, "avec l'aboutissement de nombreuses propositions de loi qui émanent du Sénat ou de l'Assemblée nationale".

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L'importance du Sénat

Interrogée sur la place prépondérante donnée par le gouvernement au Sénat dans la procédure législative, Mme Braun-Pivet estime qu'"il ne faut surtout pas opposer les deux chambres", et dit le Sénat "très respectueux des prérogatives de l'Assemblée nationale et de sa légitimité populaire".

"Peut-être que les sénateurs viennent davantage sur des sujets gouvernementaux, alors que nous, nous sommes en proximité citoyenne", admet-elle, défendant des initiatives qui sont "le fruit de rencontres dans les permanences ou sur le terrain" et qui "portent sur des problématiques très concrètes de la vie quotidienne des Français".

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Et s'il manque "peut-être (...) des textes qui fixent un cap ou sont structurants, comme peuvent l'être les projets de loi qui sont travaillés avec une vision beaucoup plus globale par un ministre", "nous sommes aujourd'hui dans la seconde partie de ce second quinquennat et les grandes réformes structurantes ont déjà eu lieu", balaye-t-elle.

"Je ne crois pas à l'immobilisme. Il y a encore des réformes à porter. A l'Assemblée et en dehors", conclut-elle, à rebours des discours décrivant une Assemblée bloquée et un gouvernement privé de moyens d'action.