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La nomination de Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes interroge la classe politique

Arthur de Laborde - Mis à jour le . 1 min

C'est une nomination qui fait polémique. L'ancienne ministre socialiste de l'Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, devient conseillière maître à la Cour des comptes. Cette nomination, officialisée dans le compte-rendu du dernier Conseil des ministres, alimente des soupçons de marchandage politique.

Najat Vallaud-Belkacem est nommée à la Cour des comptes. Une nomination officialisée dans le compte-rendu du dernier Conseil des ministres qui fait réagir, certains parlant de marchandage politique. C'est le Canard Enchaîné qui a mis le feu aux poudres. 

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Selon l'hebdomadaire, François Bayrou aurait soutenu la nomination de l'ancienne ministre de l'Éducation nationale à la Cour des comptes en échange d'une promesse de non censure. Un deal politique avec Boris Vallaud, son mari, patron des députés Socialistes. 

"Rien ne mettra le gouvernement à l'abri d'une censure"

Des accusations démenties par l'intéressé. Boris Vallaud dénonce une campagne venue de l'extrême droite et relayée, dit-il, jusque dans son propre camp. "Najat n'a pas besoin d'accord secret pour réussir un concours", écrit-il, ajoutant que "rien ne mettra le gouvernement à l'abri d'une censure". 

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Mais la polémique enfle. Le Rassemblement national saisit la balle au bond. Le député Jean-Philippe Tanguy menace de porter l'affaire devant le Conseil d'État. Il fustige "la République des copines et des coquins". Réplique également de Pierre Moscovici. 

Le président de la Cour des comptes se dit choqué. Il rappelle que 150 candidats ont postulé, que Najat Vallaud-Belkacem a été auditionnée par une commission indépendante. L'ancienne ministre fait désormais officiellement partie des magistrats financiers de la République, même si sa nomination sème le doute.