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«Économiquement vertueuse, écologiquement responsable» : Bruno Retailleau clarifie la position des Républicains sur les énergies renouvelables

Arthur de Laborde - Mis à jour le . 1 min

Alors que la droite sénatoriale a validé en commission un texte relançant les énergies renouvelables, Bruno Retailleau s’y oppose fermement. Il dénonce une énergie "intermittente" et veut faire du nucléaire la priorité, seul "pilier industriel" pour garantir une électricité pilotable et décarbonée.

Un dossier qui pourrait faire régner une certaine cacophonie au sein de la droite. Ce mardi 1er juillet, la commission des affaires économiques du Sénat validait la proposition de loi "Gremillet", relançant les éoliennes terrestres, développant le solaire et renonçant à la sortie des règles européennes de tarification de l’électricité. Une orientation vivement contestée par Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains.

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Dans une tribune publiée dans Le Figaro, le ministre de l'Intérieur a décidé de monter au créneau. Il a accusé cette stratégie de favoriser une énergie "intermittente", coûteuse à produire et instable pour le réseau. Pour lui, il n’y a aucune raison de financer l’éolien et le photovoltaïque avec de l’argent public. Selon le ministre de l'Intérieur, ces choix risquent de peser lourd sur la facture des Français.

"Plan de reconstruction industrielle"

"Rompre avec les illusions du passé n’implique pas d’en poursuivre de nouvelles, mais de se tourner vers l’avenir pour refonder enfin une politique énergétique française sur trois principes clairs", peut-on lire dans cette tribune. Pour Bruno Retailleau, "les Tartuffe de l’écologie politique ne sont pas à une incohérence près : leur idéologie de la contrainte et de la décroissance n’est parvenue qu’à nous rendre toujours plus dépendants de productions industrielles importées, qui constituent en réalité la première menace pour l’avenir du climat et de la biodiversité".

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Le locataire de la Place Beauvau veut désormais imposer une autre ligne : un "plan de reconstruction industrielle" autour du nucléaire. Il en fait une "priorité nationale", seul levier selon lui pour garantir une énergie pilotable, décarbonée et bon marché. Il alerte aussi sur "l’effet falaise" que provoquerait le vieillissement des centrales actuelles sans relance massive du parc. "Économiquement vertueuse, écologiquement responsable, socialement acceptable : telle est la politique énergétique que nous défendons, telle est la ligne politique que nous portons", a conclu le ministre de l'Intérieur.