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Budget 2026 : après les critiques des oppositions, la riposte de l'exécutif

Arthur de Laborde . 1 min

Suite aux annonces budgétaires de François Bayrou le 15 juillet, les partis d'opposition ont fermement critiqué les décisions du Premier ministre et menacent de censurer le gouvernement, à gauche comme à droite. Mais à l'Élysée, Emmanuel Macron soutient et encourage François Bayrou à porter son projet.

Au lendemain de la présentation des grandes orientations pour le budget, Amélie de Montchalin était entendue ce 16 juillet lors d'une audition à la Commission des finances de l'Assemblée. Les membres de l'opposition ont tous critiqué les propositions de l'actuel Premier ministre.

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Les propositions de François Bayrou ne règlent "quasiment rien"

La critique la plus inattendue venant d'Edouard Philippe, l'ancien Premier ministre, théoriquement dans la coalition avec François Bayrou, a déclaré dans Le Parisien que "quasiment rien" dans ce que François Bayrou propose ne règle le problème. Immédiatement, le gouvernement s'est lancé dans le service après-vente : même Emmanuel Macron est monté au créneau. Effectivement, le Président encourage le gouvernement à porter ce projet de budget jusqu'au bout.

"La stratégie dont le pays a besoin consiste à continuer d'accroître la production. Donc tout ce qui permet d'aller vers une réforme supplémentaire de l'assurance-chômage, de travailler davantage, va dans le bon sens. Quand on regarde les choses, c'est ce dont notre pays a besoin, d'avoir plus de monde au travail", a déclaré Emmanuel Macron.

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Pour le président de la République, "il faut continuer d'accompagner la juste rémunération du travail, que les classes moyennes puissent bien vivre de leur travail. Troisièmement, il faut responsabiliser par des réformes, ce qui est proposé sur l'assurance-maladie et autres, et avoir un plan solide de simplification de plus grande efficacité de la dépense publique."

Le chef de l'État a, en revanche, refusé de s'exprimer sur la suppression de deux jours fériés, mesure qu'il a pu critiquer par le passé, conscient du risque de censure à l'automne. Il laisse par ailleurs la porte ouverte à la négociation. "Si d'autres ont des idées plus intelligentes pour accroître l'activité et pour baisser les économies, le Premier ministre les recevra", a martelé le chef de l'Etat.

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L'exécutif peut se satisfaire d'avoir marqué un point face au Rassemblement national : le gouvernement annonce en effet avoir obtenu une baisse de 1,6 milliard d'euros de la contribution française au budget européen pour 2026, même si Marine Le Pen demande l'effacement total de cette enveloppe qui se limitera l'année prochaine à 5,7 milliards.