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Bétharram : Bayrou maintient sous serment n'avoir eu «pas d'autre information» que «par la presse» lorsqu'il était ministre

Europe 1 avec AFP - Mis à jour le . 1 min

Devant la commission d'enquête de l'Assemblée nationale, François Bayrou a maintenu mercredi, sous serment n'avoir "pas eu d'autre information" que "par la presse", lorsqu'il était ministre de l'Éducation nationale (1993-1997), des faits survenus à l'établissement Notre-Dame-de-Bétharram.

François Bayrou a maintenu sous serment mercredi n'avoir "pas eu d'autre information" que "par la presse" lorsqu'il était ministre de l'Education nationale dans les années 1990 sur les violences physiques et sexuelles au collège-lycée Notre-Dame de Bétharram, dédiant son audition parlementaire, très tendue, aux "victimes".

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Il a jugé "très importante" pour ces victimes qu'il soit entendu par une commission d'enquête de l'Assemblée nationale. "Si ma présence comme cible politique a permis que ces faits apparaissent, ce 'Me too' de l'enfance, alors cela aura été utile", a-t-il affirmé. Les révélations sur Bétharram ont libéré la parole dans d'autres institutions catholiques.

Le livre "La Meute" posé aux côtés du Premier ministre

Sur un ton combatif, François Bayrou a dénoncé d'emblée "l'instrumentalisation" politique de l'affaire pour "abattre" le "gouvernement" après avoir juré, peu après son arrivée à 17 heures, de dire la vérité. Signe de son état d'esprit, le chef du gouvernement avait posé près de lui le livre enquête La Meute, paru la semaine dernière, portant sur le fonctionnement très décrié de La France insoumise, dont le corapporteur de la commission Paul Vannier est un des députés les plus en vue.

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"Je maintiens l'affirmation qui est la mienne. Je n'ai pas eu d'autres informations comme ministre de l'Éducation nationale" (1993-97) "et je n'ai bénéficié d'aucune information privilégiée", a répondu le Premier ministre lors d'un échange tendu avec l'élu LFI, qu'il a accusé d'avoir "menti" et de "déformer la réalité".

"Je n'ai pas eu le sentiment que la commission était totalement objective", a-t-il encore attaqué, considérant que son audition avait pour but de le "coincer" pour l'"obliger à démissionner".