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La présidente du Mexique s'oppose aux arrestations de migrants aux États-Unis

Europe 1 avec AFP . 1 min
La présidente du Mexique s'oppose aux arrestations de migrants aux États-Unis
La présidente du Mexique s'oppose aux arrestations de migrants aux États-Unis AFP / © Daniel Cardenas / ANADOLU / Anadolu via AFP

Lors d'une réunion avec le sous-secrétaire d'État américain, la présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum s'est opposée aux arrestations de migrants, dont des Mexicains, suite aux manifestations à Los Angeles.

La présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, s'est opposée aux arrestations de migrants, dont des Mexicains, aux Etats-Unis lors d'une réunion avec le sous-secrétaire d'Etat américain, Christopher Landau, a-t-elle déclaré jeudi.

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"Nous avons parlé de la défense de nos frères migrants, et du fait que nous n'étions pas d'accord sur le fait de recourir à des descentes de police pour arrêter des personnes qui travaillent honnêtement", a déclaré la présidente de gauche au sujet de sa rencontre avec l'émissaire de Donald Trump mercredi à Mexico, avant qu'il ne poursuive sa tournée au Guatemala et au Salvador.

Les descentes migratoires défendues par le président américain Donald Trump, qui ont conduit à la détention d'au moins 61 Mexicains, nuisent "non seulement aux individus mais aussi à l'économie elle-même" de ce pays, a ajouté la présidente de gauche. 

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Opposant numéro un de Donald Trump

Les opérations ont déclenché des protestations à Los Angeles, où, sur ordre de Trump, des milliers de réservistes de la Garde nationale et 700 marines ont été déployés. 

Mardi, la secrétaire à la Sécurité intérieure des États-Unis, Kristi Noem, a accusé Sheinbaum d'encourager les manifestations, ce qui a été qualifié de "faux" par la présidente mexicaine. Le gouverneur démocrate de Californie, Gavin Newsom, est devenu l'opposant numéro un de Donald Trump en qualifiant le déploiement de l'armée à Los Angeles de "fantasme fou d'un président dictatorial".

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"Si certains d'entre nous peuvent être arrachés à la rue sans mandat, sur la seule base de soupçons ou de leur couleur de peau, alors aucun d'entre nous n'est en sécurité", a déclaré le gouverneur de l'Etat le plus riche des Etats-Unis, à qui l'on prête des ambitions pour la Maison Blanche en 2028.