Guerre en Ukraine : Donald Trump promet des armes à Kiev via l'Otan et fixe un ultimatum à la Russie
Après des mois de négociations infructueuses, Washington hausse le ton face à Moscou. Le locataire de la Maison Blanche change de position et vient d'annoncer la livraison d'armes à Kiev. Une annonce accompagnée d'un ultimatum à Vladimir Poutine.
Donald Trump s'impatiente et le fait savoir. Après des mois d'efforts pour mettre fin à la guerre en Ukraine, ces dernières heures, le président américain hausse le ton vis-à-vis de son homologue russe dont il s'était plutôt rapproché au début de son mandat.
Changement de position pour Donald Trump
Maintenant, le temps où le Pentagone suspendait temporairement ses livraisons d'armes à l'Ukraine semble désormais bien loin. C'était pourtant au début du mois, mais depuis, aucun des efforts diplomatiques de Washington n'a payé pour amener Moscou à la table des négociations en vue de la fin de la guerre. Alors Donald Trump acte avec l'Otan un renforcement de l'aide militaire américaine à Kiev.
"C'est une très grosse affaire que nous avons conclue. L'armement d'une valeur de plusieurs milliards va être acheté aux États-Unis pour aller à l'Otan avant d'être rapidement distribué sur le champ de bataille", a ainsi expliqué le locataire de la Maison Blanche.
Ultimatum à Vladimir Poutine
Parmi les livraisons attendues, Mark Rutte, le patron de l'Otan, évoque du matériel de défense aérienne, les fameux systèmes patriotes, ainsi que des missiles et des munitions. Mais attention, prévient le président américain, ce ne sera pas aux États-Unis de mettre la main à la poche, mais bien aux pays européens. "Nous allons leur envoyer des armes et ils vont payer pour cela. En aucun cas les États-unis ne payeront, mais nous allons fabriquer ces armes", insiste-t-il.
Donald Trump s'est également dit à nouveau très déçu par Vladimir Poutine et lance un ultimatum à son homologue russe. Un accord de paix doit être trouvé dans les 50 prochains jours, sous peine autrement de sanctions internationales renforcées dont l'imposition de 100% de droits de douane pour Moscou et ses alliés.