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Attractivité économique de la France : une première place européenne, mais des projets en baisse

Baptiste Morin . 1 min

Pour la sixième année consécutive, la France reste la première destination européenne pour les investisseurs étrangers. Mais derrière ce statut flatteur, l'élan s’essouffle. Selon le dernier baromètre EY, les projets d’investissement reculent et les emplois créés fondent.

Sur le podium de l'attractivité économique, la France conserve la plus haute marche pour attirer les investisseurs étrangers, en revanche, elle séduit moins. Pour la sixième année consécutive, la France est le pays le plus attractif en Europe pour les investisseurs étrangers, mais la dynamique ralentit. Selon le baromètre EY, réalisé comme chaque année quelques jours avant le sommet Choose France, la tendance est clairement à la baisse.

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Un coût du travail 

En 2024, la France a fait 14% de projets étrangers en moins par rapport à 2023. Alors, il y a bien les investissements dans l'intelligence artificielle comme celui d'IBM à Paris-Saclay ou celui de Microsoft à Paris et Marseille. Les investissements en l'énergie, celui de l'Estonien Skeleton à Toulouse par exemple. Il y a aussi les investissements dans l'agroalimentaire, l'Américain Mars ou le Canadien McCain.

Mais les projets dans la chimie, dans l'automobile ou encore dans la pharma, eux patinent assez sérieusement. Autre point faible, déjà identifié par le passé, le nombre d'emplois créés par ces investissements étrangers en France a reculé encore plus sensiblement l'an dernier, moins 27%.

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C'est le coût du travail qui pèse de plus en plus lourdement. Lorsqu'un projet étranger crée 30 emplois en moyenne en France, il en crée 48 en Allemagne, 125 en Espagne. Des Français qui misent notamment sur les États-Unis, le géant pharmaceutique Sanofi qui annonce son attention d'investir au moins 20 milliards de dollars aux États-Unis d'ici à 2030. Sanofi dont la moitié des ventes sont américaines.