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«Le bourreau devient la victime» : la droite s'indigne de la libération du terroriste Georges Ibrahim Abdallah

William Molinié - Mis à jour le

Tollé à droite après l’annonce de la libération la semaine prochaine de l’ancien ennemi public numéro 1 : le militant pro-palestinien Georges Ibrahim Abdallah. Le terroriste avait été condamné en 1987 pour complicité d’assassinat de diplomates américains et israéliens. Ce 17 juillet, la cour d’appel de Paris vient d’ordonner sa remise en liberté.

Cela faisait plus de 40 ans qu’il était incarcéré. Dans les années 80, Georges Ibrahim Abdallah était à la tête de la fraction armée révolutionnaire libanaise, la FARL, organisation terroriste et marxiste qui a revendiqué plusieurs attentats mortels à la voiture piégée sur le sol français, dont celui qui a visé en 1982 un diplomate israélien.

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Plus de 40 victimes dans un attentat

Sa voiture a explosé rue Cardinet à Paris, touchant le lycée Carnot. Bilan : 43 victimes, enseignants et lycéens, blessés par la déflagration. Avec ce passé sanglant, Georges Ibrahim Abdallah reste aujourd’hui encore une figure de la lutte pro-palestinienne, soutenue par La France insoumise.

Les élus LFI le présentent non pas comme un terroriste mais comme "le plus ancien prisonnier politique du monde." Un martyr, selon eux, de la répression d’État.

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Pour le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, cette qualification témoigne d'une "incroyable inversion des valeurs où le bourreau devient la victime." De son côté, Jordan Bardella rappelle qu’Abdallah n’a jamais exprimé le moindre regret. Ce dernier pourra la semaine prochaine rejoindre dès sa sortie de prison son village d’enfance dans le nord du Liban. La justice a conditionné sa libération par l’obligation de quitter la France et de ne plus jamais y remettre les pieds.