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Comment opérait le cerveau présumé des kidnappings crypto en France ?

William Molinié . 1 min

Un suspect clé derrière une série d’enlèvements liés aux crypto-monnaies a été arrêté au Maroc. Badiss Mohammed Bajjou, Franco-marocain de 24 ans, est soupçonné d’avoir commandité plusieurs rapts en France. Activement recherché depuis 2023 et visé par une notice rouge d’Interpol, il recrutait des complices via les réseaux sociaux.


Une avancée majeure dans les enquêtes entourant les kidnappings d'entrepreneurs de crypto-monnaies. Ce mardi, un Franco-marocain soupçonné d'être le cerveau de plusieurs enlèvements récents a été interpellé au Maroc.

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Dans le viseur des autorités depuis 2023

Les enquêteurs ont pu retrouver les traces de Badiss Mohammed Bajjou notamment grâce à un très important travail de téléphonie, d'exploitation du matériel informatique et de recoupement du renseignement criminel.

Ce jeune homme de 24 ans gravitait depuis un moment dans l'ombre de nombreuses enquêtes. En 2023, son nom était apparu dans l'enlèvement d'une femme à Élancourt dans les Yvelines. Selon nos confrères du Parisien, ce franco-marocain se serait alors mis au vert dans le nord du Maroc avant de reprendre, mais à distance, cette fois-ci, son activité criminelle.

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Il aurait recruté sur les réseaux sociaux des jeunes exécutants capables de monter très rapidement des commandos. Une main-d'œuvre peu chère comparée aux gains possibles en crypto-monnaie.

Cet homme qui fait l'objet d'une notice rouge d'Interpol est aussi soupçonné d'avoir commandité le rapt de David Balland mutilé au doigt par ses ravisseurs et libéré en début d'année par le GIGN. Il serait aussi impliqué dans les kidnappings commis en région parisienne ces dernières semaines.

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Une extradition compliquée

Si la coopération policière a bien fonctionné avec les Marocains, pas sûr qu'il soit extradé vers la France car il a en effet profité de sa cavale pour obtenir la double nationalité.

Or, les Marocains n'extradent pas leur ressortissant. L'espoir pour les autorités françaises reste qu'ils soient jugés sur place pour ces crimes.