Le Britannique Kris Meeke s'est fait une belle frayeur à la fin du rallye du Mexique, dimanche, avec une sortie de piste spectaculaire dans le dernier kilomètre. Cette erreur n'a pas empêché le pilote Citroën, dominateur tout au long du week-end, de remporter cette troisième manche du championnat du monde WRC.
Une sortie de route sur… un parking. Après un saut, la C3 WRC du Nord-Irlandais a pris une bosse et s'est déportée dans un champ, où étaient garées quelques voitures qu'il a failli percuter, mais Meeke a pu revenir sur le tracé pour terminer l'épreuve un peu plus de treize secondes devant le Français Sébastien Ogier (M-Sport), qui profite de ce rallye du Mexique pour reprendre la tête au classement général du Championnat du monde.
Scène incroyable sur le Rallye du Mexique : Kris Meeke a failli tout perdre à seulement 1 kilomètre de l'arrivée ! pic.twitter.com/m4okbGk6je
— la chaine L'ÉQUIPE (@lachainelequipe) 12 mars 2017
"Entre les mains de Dieu". "Après mon saut, j'ai pris une bosse, et j'étais alors entre les mains de Dieu", a expliqué Meeke à son retour au parc d'assistance. "Mais j'ai fini par me frayer un chemin entre les voitures garées pour retourner sur la piste. J'avais toutefois crevé mon pneu avant gauche et, quand j'ai franchi la ligne, je ne savais pas si j'avais gagné ou non."
Un retour probant de Citroën. Malgré cette frayeur de dernière minute, le Nord-Irlandais de 37 ans signe un succès probant pour Citroën dans une épreuve où il n'avait jamais fait mieux qu'une seizième place (2015). Pour cette première épreuve sur terre de la saison, la nouvelle C3 WRC a été la seule à ne pas connaître de problèmes de surchauffe vendredi, alors que l'altitude et la chaleur avaient mis à rude épreuve les moteurs.
Ogier satisfait de son classement. Trois fois vainqueur au Mexique (2013, 2014, 2015), Ogier, quadruple champion du monde en titre, s'est satisfait de ce troisième podium en autant de manches, ce qui lui permet de reprendre les commandes du Championnat du monde devant le Finlandais Jari-Matti Latvala, sixième dans une Toyota qui a payé son manque d'expérience en altitude.