Rugby : l'idée d'un "grand rassemblement" autour du XV de France séduit mais questionne

© NICOLAS TUCAT / AFP
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Axel Maye, édité par G.S.
Jacques Brunel, futur entraîneur des Bleus, dispute ce samedi à 16h son dernier match comme manager de Bordeaux-Bègles.

Jacques Brunel n'a pas encore tenu de conférence de presse pour commenter sa nomination comme sélectionneur du XV de France. Il disputera ce samedi à 16h, son dernier match comme manager de Bordeaux-Bègles, qui affronte le Stade Français. De quels moyens disposera-t-il au moment de sa prise de fonction à la tête de l'équipe de France ? Le souhait de la Fédération française d'associer à Jacques Brunel des adjoints ponctuels (des entraîneurs du championnats de France) laisse en tout cas déjà sceptique le "monde de l'Ovalie".

"Beaucoup ont refusé". Sur le papier, l'idée de faire venir ponctuellement des entraîneurs de clubs aux coté du nouveau sélectionneur peut paraître séduisante. Dans la pratique, c'est toutefois plus compliqué. "Ça peut être bien, ça peut créer un grand rassemblement pour que tout le monde travaille dans le même sens. Mais de ce que je peux entendre ou lire, beaucoup ont refusé, ce que je peux comprendre", analyse sur Europe 1 Julien Dupy, l'un des entraîneurs du Stade français. Les entraîneurs concernés répondent pour la plupart qu'ils sont "bien" dans leu club. "Cela pose des questions sur la mise en application", commente Paul Goze, le président de ligue nationale, qui gère le rugby professionnel.

Les ambitions de Laporte revues à la baisse ? D'ailleurs, les ambitions du président de la Fédération française semblent déjà avoir été revues à la baisse. Initialement, Bernard Laporte voulait adjoindre à Jacques Brunel un pool de cinq ou six entraîneurs de club. Mais le prochain sélectionneur des bleus se contentera probablement d'une équipe plus réduite, avec notamment Fabien Galtié, actuel manager de Toulon. Même si pour reprendre une expression rugbsitique, ce dernier a botté en touché quand la question lui a été posé.