Jeux paralympiques : les Français à suivre

Michaël Jeremiasz
Michaël Jeremiasz, le porte-drapeau de l'équipe de France paralympique, visera le titre en tennis fauteuil © JACQUES DEMARTHON / AFP
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Seizième au tableau des médailles en 2012, la France veut faire mieux à Rio, et compte notamment sur plusieurs têtes d’affiche. 

C’est une équipe de France ambitieuse qui se présente aux Jeux paralympiques, qui débutent mercredi à Rio. L’objectif ? "Briller le plus possible et surtout faire mieux qu'à Londres", selon Emmanuelle Assmann, présidente du Comité paralympique et sportif français. Il y a quatre ans, la France avait ramené 45 médailles, dont huit en or. Pour une seizième place au classement des médailles. "Là on veut dépasser les huit médailles d'or et se rapprocher le plus possible de la 10ème place", prévient encore Emmanuelle Assmann. Non représentés dans seulement si sport sur 22 sports, les Bleus comptent sur ces locomotives.

Michaël Jeremiasz (et Stéphane Houdet), tennis fauteuil
Quadruple médaillé aux Jeux paralympiques, Michaël Jeremiasz a été désigné porte-drapeau de l’équipe de France. C’est donc lui qui entrera devant sa délégation mercredi dans le mythique stade du Maracana. A 34 ans, il disputera à Rio sa dernière grande compétition, avec l’or d’ans le viseur. En simple d’abord, puis en double, avec Stéphane Houdet, l’autre grande chance de médaille en tennis-fauteuil, argenté en simple et bronzé en double à Londres.

Marie-Amélie Le Fur, athlétisme
Elle est l’incontestable star de la délégation française. La jeune femme de 27 ans, amputée de la jambe gauche en 2008 suite à un accident de scooter, est déjà quintuple médaillée olympique au Jeux, mais avec une seule médaille d’or. A Rio, elle visera le titre dans les quatre épreuves dans lesquelles elle est engagée : le 100 m, le 200 m, le 400 m et la longueur.

Souad Ghazouani, haltérophilie
Souad Ghazouani a tâté de tous les métaux. Victime d’une malformation à la naissance, celle qui a toujours vécu dans un fauteuil roulant a remporté l’argent en 2004 à Athènes, le bronze en 2008 à Pékin et l’or en 2012 à Londres. Et à 34 ans, c’est bien le titre qu’elle visera à nouveau à Rio.

Nantenin Keïta, athlétisme
La fille du musicien malien Salif Keïta veut se faire un prénom à Rio. Malvoyante de naissance, elle disputera au Brésil ses troisièmes Jeux. Double médaillée de bronze et médaillée d’argent lors des deux derniers Jeux paralympiques, il ne lui manque que l’or. Elle sera l’une des favorites sur le 400 m, sa discipline de prédilection, dont elle est d’ailleurs championne du monde en titre.

Yannick Bourseaux, paratriathlon
Le paratriathlon sera pour la première fois au programme des Jeux paralympiques à Rio. Pourtant, Yannick Bourseaux a déjà participé aux Jeux, en 2006 à Turin, en biathlon. Avec une neuvième place à la clé. Au Brésil, celui dont le bras droit est partiellement paralysé après un accident de vélo en 2004 retrouve sa discipline de prédilection. Vice-champion du monde en titre, il visera le titre, le premier de l’histoire de son sport.

Théo Curin, natation
A 16 ans, Théo Curin sera le benjamin de l’équipe de France paralympique. L’adolescent, amputé des quatre membres à six ans après une méningite foudroyante, nourrit de solides ambitions à Rio malgré son jeune âge. Le lycéen, vice-champion d’Europe du 200 m nage libre, visera une médaille.