François Gabart : "Je serai sur la prochaine Route du Rhum"

© Europe 1
  • Copié
Grégoire Duhourcau
Deuxième de la Route du Rhum pour seulement sept minutes, François Gabart pense déjà à la suite. "Il faut rebondir", assure-t-il au micro d'Eva Roque et Matthieu Noël sur Europe 1.
INTERVIEW

François Gabart ne veut pas rester sur cette deuxième place. Battu pour seulement sept petites minutes par Francis Joyon le 12 novembre dernier en Guadeloupe après avoir longtemps mené cette Route du Rhum 2018, le recordman du tour du monde en solitaire avoue mardi à Eva Roque et Matthieu Noël sur Europe 1 qu'"il y a forcément de la déception". Et après une déception, "il faut rebondir". "Je serai présent sur la prochaine Route du Rhum et je ferai tout pour essayer d’arriver en tête", affirme-t-il.

"J'ai eu la chance de vivre quelque chose d'extraordinaire." S'il reconnaît que "le résultat" de cette transatlantique "est cruel" pour lui, il se réjouit malgré tout d'avoir "eu la chance de vivre quelque chose d’extraordinaire". François Gabart, qui se définit comme "un compétiteur" qui "aime les belles compétitions", explique justement avoir "été servi" en "suspense" et en "émotions" : "Je me suis battu jusqu’au bout, ça a été plein de rebondissements, depuis le début de la course jusqu’à la dernière seconde."

Et s'il est satisfait de sa prestation, avec "l'impression d’avoir fait le job jusqu’au bout, d’avoir tout donné", François Gabart tient également à souligner le travail de Francis Joyon qui a "fait une super course" : "Je ne peux que m'incliner devant ce qu'il a fait."

>> De 5h à 7h, c’est “Debout les copains” avec Matthieu Noël sur Europe 1. Retrouvez le replay de l'émission ici

"Un gros programme" jusqu'à la prochaine Route du Rhum. Et en attendant la prochaine Route du Rhum en 2022, François Gabart a "un gros programme" qui est encore "en réflexion aujourd'hui parce qu'il y a eu beaucoup d'avaries, mine de rien dans notre classe (Utlime, ndlr)", avec notamment les abandons de Sébastien Josse et Armel Le Cléac'h, victime d'un chavirage.

"Tous les armateurs et les skippers discutent" car ils ont "l’objectif de faire un tour du monde en solitaire sans escale, la Brest Oceans, qui doit partir normalement le 29 décembre 2019". "L’idée est que cette course va avoir lieu, on essaye juste de trouver le bon timing pour qu’il y ait un maximum de participants avec des bateaux qui soient le plus fiabilisés possible pour que le spectacle soit chouette", promet François Gabart.