Enquête pour dopage : Nasri se justifie en avançant un début de grippe

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NM
Le joueur de Séville s'est dit aussi prêt à fournir l'ordonnance du médecin qui lui a prescrit l'injection mise en cause. 

Au lendemain du lancement d'une enquête de l'agence antidopage espagnole sur Samir Nasri, on en sait un peu plus sur les circonstances dans lesquels le Français de 29 ans a reçu une injection dans une clinique privée américaine. Selon le journal L'Équipe, le milieu sévillan, qui se défend de toute volonté de dopage, en a eu besoin pour contrer un début de grippe.

Sur ordonnance d'un médecin. Le début d'une banale maladie est donc la justification du joueur de football. Pour compléter son traitement, il a décidé de se faire poser en intraveineuse un cocktail de produits dans la clinique privée Drip Doctors, située la côte ouest des États-Unis. Il aurait bien précisé à l'équipe médicale, selon L'Équipe, de ne pas dépasser les doses autorisées. Samir Nasri s'est dit aussi prêt à fournir à l'agence antidopage l'ordonnance du médecin qui valide cette intraveineuse.

Des injections normalement "encadrées". La clinique, elle, a décidé de se dédouaner en envoyant un mail au club qui détaille les composants de l'injection : des "doses élevées de vitamines C et B", de la "lysine", du "zinc" combinés avec des nutriments "spécialement formulées pour aider à combattre les superbactéries et les virus courants". Ces produits visent "à stimuler le système immunitaire" et à "prévenir les maladies", a précisé l'établissement. Selon le règlement de l'agence antidopage espagnole, si ces injections ne sont pas interdites, elles doivent cependant être encadrées. À ses enquêteurs désormais de définir si celle dont a bénéficié Nasri contient ou non des produits interdits et si les doses autorisées n'ont pas été dépassées.