Avant son deuxième combat chez les pros, Tony Yoka confiant mais prudent

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Axel May, édité par A.H. , modifié à
Le champion olympique de Rio remonte sur le ring samedi soir, au Zénith de Paris, pour son deuxième combat chez les pros. Il sera opposé à Jonie Rice, un Américain aux références très modestes.

Tony Yoka ne cesse de répéter que la boxe professionnelle n'a rien à voir avec la boxe en amateur. Son titre olympique de Rio ne veut pas dire grand chose chez les pros. Après un premier combat expédié en juin à la deuxième reprise, face à un Américain plutôt remarquable par ses tatouages et sa bedaine, Tony Yoka aura affaire à un adversaire plus athlétique, mais à la boxe toujours rudimentaire, pour son deuxième combat chez les pros, samedi soir, au Zénith de Paris.

"Je vise toujours plus haut". L'homme s'appelle Jonie Rice. 120 kilos pour 1,96 mètres, des mains de bûcheron et des pectoraux gros comme des melons. Basketteur avant de découvrir les rings, ce natif de Caroline du sud n'a ni entraîneur ni sponsor. Mais pour Tony Yoka, il est hors de question de déconsidérer son adversaire. "Si je gagne au premier round, on va encore me dire que c'est un adversaire qui n'est pas à la hauteur. Si je ne gagne qu'aux points, on va peut-être se dire que c'est moi qui ne suis pas à la hauteur… Chacun sa façon de penser. Moi, je sais que je suis rentré dans le classement mondial, en place 140. Mon adversaire est classé numéro 98, donc ça prouve que je vise toujours plus haut, sans forcément brûler les étapes."

Un championnat du monde en ligne de mir. L'agent de Tony Yoka lui a déjà programmé un troisième combat professionnel en décembre à Paris. L'objectif étant de combattre tous les deux mois pour monter dans le classement, et pouvoir disputer un championnat du monde d'ici trois ou quatre ans.