AS Saint-Étienne : Ghislain Printant écarté, Claude Puel nommé entraîneur

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Trois ans et demi après son départ de Nice, Claude Puel est de retour en Ligue 1. © GEOFF CADDICK / AFP
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Europe1.fr avec AFP , modifié à
L'AS Saint-Étienne a annoncé vendredi la suspension de son entraîneur Ghislain Printant. Claude Puel prend la relève, avec un poste élargi à celui de manager général. 

L'AS Saint-Étienne a annoncé vendredi la suspension de son entraîneur Ghislain Printant en raison des mauvais résultats du club, 19ème de L1. Le club a annoncé dans la foulée, via un communiqué, avoir nommé Claude Puel entraîneur. "Il s'est engagé jusqu'en 2022", a fait fait savoir le club sur Twitter. 

Puel de retour en Ligue 1

Les jours de Printant à la tête du club étaient comptés depuis deux semaines et la lourde défaite concédée par les Verts à Angers (4-1). Des rumeurs insistantes plaçaient l'ancien adjoint sur un siège éjectable dans l'attente de l'arrivée d'un entraîneur de renom. Tour à tour, le retour de Jean-Louis Gasset, dont Printant était l'adjoint l'an dernier, la venue d'Antoine Kombouaré et la signature de Claude Puel avaient circulé dans les médias.

Printant, 58 ans, avait pourtant réussi à remobiliser les Verts - médiocres mais vainqueurs à Nîmes en L1 la semaine suivante - et qui ont décroché un nul jeudi soir en Ligue Europa à domicile contre les Allemands de Wolfsburg (1-1). Ce match restera donc le dernier de Printant en tant qu'entraîneur de Saint-Étienne, lui qui avait été nommé en juin dernier seulement.

Pour Puel, l'ASSE sera le cinquième club qu'il va entraîner en France, après Monaco (1999-2001), Lille (2002-08), Lyon (2008-11) et Nice (2012-16). C'est d'ailleurs face à Lyon, dans le derby du Rhône, dimanche soir, au stade Geoffrey-Guichard, que Puel, qui reste sur deux expériences mitigées en Angleterre (Southampton et Leicester), va entamer son passage à la tête des Verts. 

A Lyon, son passage avait laissé des traces. Il avait été limogé à un an de la fin de son contrat de quatre ans avant de perdre devant le conseil des prud'hommes puis sur les différents appels, jusqu'à la cour de cassation en 2016, qui ont rejeté toutes ses demandes d'indemnisations de licenciement alors qu'il réclamait près de sept millions de salaires et de dommages et intérêts.