Après une conversation téléphonique avec Didier Deschamps, le futur entraîneur de l'Olympique de Marseille, Mathieu Valbuena a décidé de quitter le club phocéen. Le départ de son mentor, Erik Gerets, et le fait que le nouveau coach n'en fasse pas une priorité ont convaincu le joueur de plier bagages."J'ai eu une conversation téléphonique avec Didier Deschamps et ce dernier a été d'une grande clarté, d'une grande honnêteté vis-à-vis de moi. Je ne suis pas à ses yeux un titulaire indiscutable dans son prochain système tactique, à savoir un 4-3-3, car selon lui je n'ai pas les qualités nécessaires pour évoluer à la droite de la ligne d'attaque." Mathieu Valbuena a compris, son avenir au sein de l'Olympique de Marseille s'écrit en pointillé dorénavant. Pour ne pas tomber dans la polémique, il a décidé de prendre les devants et d'annoncer son départ via son site Internet.Après trois années passées à Marseille, Valbuena a donc choisi de quitter le club : "Je suis obligé de partir, de quitter Marseille. J'ai moi aussi des objectifs personnels et des ambitions ! Je ne veux pas me retrouver toute la saison sur le banc", déclare-t-il avant de poursuivre, "Il ne m'a pas dit qu'il ne me voulait plus, que je devais impérativement partir. (...) Son discours veut simplement dire qu'il ne compte pas sur moi.""Je suis triste"Son parcours à l'OM se lit au travers de celui d'Erik Gerets dont il est un pion essentiel. Ce dernier parti, Valbuena ne sera plus considéré comme un titulaire indiscutable dans le schéma de jeu que Deschamps souhaite mettre en place. Le natif de Bruges en Gironde a donc décidé de s'en aller."Je suis aujourd'hui surpris, oui, triste, oui, déçu, oui, aigri, non ! J'ai une énorme boule au ventre car j'aime ce club, ses supporters, ses dirigeants, ses salariés et tous ceux que je côtoie depuis maintenant plus de trois ans. Tous savent que j'ai des défauts mais que je n'ai jamais triché, que j'ai toujours mouillé ce maillot, que j'ai toujours respecté la devise du club, droit au but", lâche Valbuena.En vacances pendant les trois prochaines semaines, le "Ptit" comme il est surnommé espère que sa situation va s'éclaircir. Pape Diouf et José Anigo, auquel il sera "reconnaissant toute [sa] vie", doivent maintenant accepter de le laisser partir, sans "demander une indemnité de transfert folle qui aurait pour conséquence de [lui] fermer toutes les portes". Pour le moment, aucun club ne s'est ouvertement manifesté, mais cela ne devrait pas tarder.