Un dernier test ?

© Reuters
  • Copié
Thomas PISSELET , modifié à
BASKET-BALL - Avant de s'envoler vers Izmir pour les championnat du monde, les Bleus se testent.

BASKET-BALL - Avant de s'envoler vers Izmir pour les championnat du monde, les Bleus se testent. Ils sont quatorze, il n'en restera que douze. A l'issue du tournoi de Villeurbanne, qui débute ce dimanche, l'équipe de France sera en mode Championnat du monde pour de bon. Deux derniers joueurs seront coupés par Vincent Collet, et les Bleus n'auront plus vraiment le temps de revenir en arrière, sur une préparation jusque-là très moyenne. Un ultime écrémage qui sera effectué en fonction des trois matches contre la Côte d'Ivoire, l'Australie et le Brésil, autant d'adversaires qui seront du voyage en Turquie pour le Mondial (28 août-12 septembre). A vrai dire, tous ne sont pas concernés par ce lifting final. Quatre joueurs – Albicy, Jackson, Causeur et Lombahé-Kahudi – doivent se partager deux sièges dans l'avion sachant que le premier, meneur de jeu du Paris-Levallois, pourrait profiter du manque de spécialistes au poste un. L'enjeu est donc de taille pour ceux-là à l'Astroballe. Ils ne seront pas les seuls à être scrutés de près par le staff tricolore. Car la tournée nord-américaine, conclue par deux défaites face au Canada et une fessée contre les Etats-Unis, n'a donné que de rares motifs de satisfactions. En tête de liste des déceptions, le secteur intérieur où aucune hiérarchie ne s'est vraiment dessinée entre Ajinça, Traoré et Mahinmi, ce dernier étant absent une dizaine de jours suite à sa blessure à la main gauche. Une attaque pas au piont ? Ajinça l'est moins. Très critiqué pour sa mollesse dans la raquette, et notamment sur sa tendance à s'écarter du cercle au lieu de servir de point d'ancrage, le nouvel intérieur des Dallas Mavericks accepte les remarques, mais juge qu'il y a d'autres soucis. "A chaque fois on dit qu'il y a des problèmes à l'intérieur mais il y a des problèmes de partout !, estime-t-il. On n'est pas en place, on n'est pas tous prêts. C'est vraiment une question de groupe et non pas de reprocher à quelqu'un qu'il n'a pas fait son travail." Si la Côte d'Ivoire, a priori plus faible, devrait permettre aux joueurs de Vincent Collet de reprendre confiance, l'Australie et le Brésil constitueront deux véritables tests pour les Français. Une montée en puissance qui les plongera d'emblée dans le bain turc où ils retrouveront l'Espagne, championne d'Europe l'an passé et du monde il y a quatre ans, dès samedi prochain à Izmir dans le groupe D.