Trapattoni fustige la Fifa

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FOOTBALL - Giovanni Trapattoni a vivemement dénoncé la décision de la Fifa de ne pas faire rejouer le match France-Irlande.

Giovanni Trapattoni a réagi avec véhémence à l'annonce du refus par la Fifa de faire rejouer le match France-Irlande, vendredi. Le sélectionneur de l'Eire juge que son équipe a été victime d'un "meurtre".Giovanni Trapattoni, sélectionneur de l'Eire, a vivement réagi à l'annonce de la décision de la Fifa de ne pas faire rejouer le barrage retour entre la France et l'Irlande malgré un but entaché d'une main de Thierry Henry. Dans un entretien accordé à la Gazzetta dello Sport, vendredi, l'Italien va jusqu'à parler de "meurtre" pour évoquer la décision de la Fifa envers son équipe. Giovanni Trapattoni dénonce également le manque de clairvoyance du corps arbitral dans cette affaire. "Même une personne aveugle aurait pu voir la double faute de main de Henry. Le juge de touche, comme les images le montrent, était dans l'alignement et avait une vision parfaite. Je suis sûr que M. Hansson (l'arbitre) a parlé avec le 4e officiel et avec quiconque suit le ralenti. Pourquoi alors, sachant qu'il avait commis une erreur, n'a-t-il pas corrigé sa décision ?", s'est interrogé l'ancien sélectionneur de la Squadra Azzura.Mais l'Italien va plus loin en accusant la Fifa de faire du favoritisme envers certaines nations. "Je voudrais savoir ce que j'ai fait de mal à Blatter", s'est plaint Trappatoni avant d'ajouter: "souvent dans les écoles, j'entends parler de fair-play. Peut-être suis-je un rêveur. La Fifa a violé le règles en instaurant les têtes de série dans les barrages". Accusant directement Michel Platini, Giovanni Trapattoni a dénoncé une manoeuvre de "tricherie". Son adjoint, Liam Brady avait été dans le même sens à l'issue de la rencontre. "Je ne blâmerais pas Thierry Henry pour ce qui s'est passé. Je regarderais peut-être trois mois plus tôt, au moment où ont été instituées ces têtes de série pour favoriser les plus grosses équipes. A partir de là, la pression sur les arbitres a été énorme. Jusqu'à cet instant, je trouvais que l'arbitre y résistait, qu'il officiait bien, mais il a cédé à la pression", avait-il déclaré