Slater, cette fois c'est fait !

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Par Laurent Duyck , modifié à
Et de 11 pour Kelly Slater ! Annoncé à tort mercredi par la fédération, l'ASP, le sacre de l'Américain est devenu effctif ce dimanche à San Francisco. L'Américain, vainqueur cette saison à Gold Coast, Teahupoo et Trestles, écrit là un nouveau chapitre de sa légende. Et à 39 ans, n'allez pas lui parler de retraite !

Et de 11 pour Kelly Slater ! Annoncé à tort mercredi par la fédération, l'ASP, le sacre de l'Américain est devenu effctif ce dimanche à San Francisco. L'Américain, vainqueur cette saison à Gold Coast, Teahupoo et Trestles, écrit là un nouveau chapitre de sa légende. Et à 39 ans, n'allez pas lui parler de retraite ! Plus besoin de calculettes ! En se qualifiant pour les quarts de finale à San Francisco, Kelly Slater a bel et bien assuré son 11e titre mondial. Annoncé mercredi à tort par l'ASP qui a reconnu ensuite une erreur de calcul, cette onzième couronne est devenue effective ce dimanche soir après trois jours d'annulation due à la météo, repoussant de facto le sacre de la star. Dimanche, Slater n'a fait qu'une bouchée des Brésiliens Pupo et Medina, 19 et 17 ans, pour se qualifier. Et enfin assurer ce titre mondial. "Mon secret, c'est ma puissance de concentration. Je sais ce que je dois faire pour être le meilleur. J'ai l'expérience. Il ne faut pas être le meilleur dans tous les compartiments mais le meilleur dans tout. Et cela prend beaucoup de temps." A 39 ans, Kelly Slater, qui s'exprimait en avril dans les colonnes de L'Equipe, a visiblement de l'avance sur ses jeunes concurrents. Que les Owen Wright, Taj Burrow, Adriano De Souza ou encore Joel Parkinson se rendent à l'évidence, l'Américain, à l'aube de ses 40 printemps (il fêtera ses 40 ans le 11 février), est toujours le meilleur surfeur de la planète. Si besoin en était, « King Kelly » l'a encore prouvé mercredi en décrochant le 11e titre mondial de sa longue et riche carrière (1992, 1994, 1995, 1996, 1997, 1998, 2005, 2006, 2008, 2010 et donc 2011), le cinquième depuis son retour à la compétition intervenu au milieu des années 2000. Après avoir déjà mis la main sur les étapes de Gold Coast (Australie), Teahupoo (Tahiti) et Trestles (Californie), la légende vivante du surf, finaliste malheureux à Long Beach (New York) et Peniche (Portugal), n'avait besoin que d'atteindre les quarts de finale à San Francisco pour être assuré de conserver sa couronne avant même la grande finale de la saison programmée en décembre à Hawaii. Une formalité expédiée en deux temps, l'Américain remportant mardi sa série contre Kai Otton et Dean Brady avant de dominer l'Australien Daniel Ross au troisième tour. Avant ces trois jours d'attente donc... La retraite attendra Une nouvelle consécration qui s'inscrit dans le prolongement d'une année 2010 beaucoup plus difficile à gérer. "D'une certaine manière, je pense que mon titre de l'an dernier a rendu celui-ci plus facile à obtenir, avouait Slater à la veille du rendez-vous de San Francisco. Cela m'a enlevé de la pression, pour sûr. Le dixième était beaucoup plus commenté. Tout le monde voulait savoir ce que ça faisait d'en gagner dix. C'était beaucoup plus difficile de ne pas y penser. Je pense qu'une fois ce dixième titre obtenu, ça m'a permis d'être moins stressé cette année sur chaque sortie et d'apprécier la compétition avec moins de distraction." Le résultat est là et ne devrait pas le pousser à prendre sa retraite, déjà évoquée la saison dernière mais remise à plus tard. "J'y pense tous les ans depuis cinq ans, confiait-il à Jérôme Cazadieu en avril pour L'Equipe. Le truc qui est positif, c'est de prouver que l'on peut vieillir tout en restant meilleur. A la fin de ma saison, je serai deux fois plus âgé qu'au moment de mon premier titre. Je surfe tellement mieux aujourd'hui... il n'y a pas photo !" Reste à savoir qui pourra l'arrêter...