Simon manquait de souffle

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A.S , modifié à
Son combat de la veille devant David Ferrer (plus de 3 heures de jeu) a probablement laissé des traces ce vendredi à Cincinnati du côté de Gilles Simon. Opposé à Andy Murray en quart de finale, le Français s'est incliné 6-3, 6-3. L'Ecossais, qui enregistre une 7e victoire de rang contre son adversaire du jour, affrontera dans le dernier carré le vainqueur du match entre Fish et Nadal.

Son combat de la veille devant David Ferrer (plus de 3 heures de jeu) a probablement laissé des traces ce vendredi à Cincinnati du côté de Gilles Simon. Opposé à Andy Murray en quart de finale, le Français s'est incliné 6-3, 6-3. L'Ecossais, qui enregistre une 7e victoire de rang contre son adversaire du jour, affrontera dans le dernier carré le vainqueur du match entre Fish et Nadal. La tendance ne penchait véritablement pas en sa faveur. Au rayon confrontations, Gilles Simon accusait un déficit conséquent devant Andy Murray avant de croiser sa route pour la huitième fois, vendredi sur le court de Cincinnati. Le Français restait sur un petit succès, il y a quatre ans, pour six défaites de rang dont deux enregistrées cette année, à chaque fois sur terre battue (Monte-Carlo et Madrid). Pas de quoi donc rassembler tous les suffrages des parieurs d'autant que le Français a joué les marathoniens cette semaine dans l'Ohio. Face à Melzer, Tipsarevic et Ferrer (3h08), Gilles Simon a cumulé près de 8 heures trente de jeu, contre moins de trois à l'Ecossais. Ces trois premiers tours allaient-ils peser sur les jambes du natif de Nice à l'occasion de ce quart de finale ? Si l'on ne percevait pas de signes particuliers de fatigue sur les premiers échanges, Simon concédait huit balles de break sur ses trois premiers engagements pour limiter la casse à un jeu perdu et un autre ravi à son adversaire qui menait alors 3-2 avant de confirmer sa domination, 4-2, 5-3 et 6-3 sur un dernier break. 6-3, ce sera le score de la seconde manche au cours de laquelle Andy Murray usera parfaitement, ou presque de l'amortie. Une arme qui lui permettra de se détacher, 3-1, avant d'accélérer par un jeu blanc et un nouveau break (5-1). Le Britannique validera sa première balle de match sur une nouvelle amortie après 1h35 de jeu. Si son physique l'a laissé un peu tombé, Gilles Simon peut se satisfaire globalement du jeu déployé cette semaine à Cincinnati. Avec une fraîcheur préservée, il a de quoi nourrir quelques ambitions à l'US Open.