Sanchez sacré à San Sebastian

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par F.Q. , modifié à
CYCLISME - Onzième du Tour de France, l'Espagnol a remporté la Clasica San Sebastian.

CYCLISME - Onzième du Tour de France, l'Espagnol a remporté la Clasica San Sebastian. Grande première pour Luis-Leon Sanchez. L'Espagnol a décroché ce samedi la première victoire de sa carrière dans une classique en remportant la Clasica San Sebastian, inscrite au calendrier ProTour. Le coureur de la formation Caisse d'Epargne a tiré son épingle du jeu dans le final en déjouant les velléités de ses deux compagnons d'échappée, Alexandre Vinokourov et Carlos Sastre. Onzième du Tour de France le week-end dernier à Paris et passé tout près de la victoire à Saint-Jean-de-Maurienne lors de la 10e étape (devancé par Sandy Casar), Sanchez a signé l'un de des plus beaux succès de sa carrière, un peu plus d'un an après sa victoire dans Paris-Nice. Pourtant, ce n'était pas ce Sanchez-là qui était attendu par le public espagnol. En l'absence d'Alberto Contador, Samuel Sanchez, récent quatrième de la Grande Boucle, attirait tous les regards. Trop sans doute pour ne pas avoir la pancarte au départ ce matin à Saint-Sébastien. Le leader de la formation Euskaltel-Euskadi a bien fait illusion lors de la deuxième ascension de l'Alto de Jaizkibel, en prenant la roue des cadors qui ont lancé l'offensive dans les plus forts pourcentages. L'attaque la plus tranchante, c'est bien Luis-Leon Sanchez qui l'a placée, emmenant avec lui les deux expérimentés Vinokourov et Sastre. L'Espagnol de la Cervélo, décevant sur les routes du Tour de France cette année, a bien senti le coup pour se racheter, tandis que le Kazakh voulait surfer encore sur ses bonnes prestations au service de Contador. C'est d'ailleurs le coureur de l'équipe Astana qui a allumé la première mèche à trois kilomètres de l'arrivée. Mais Sanchez n'a pas laissé passer sa chance de piéger ses adversaires après le passage sous la flamme rouge. Une fin de course qu'Andy Schleck n'a pas vue, le Luxembourgeois ayant mis pied à terre après 120 bornes de course, avant la première ascension de l'Alto de Jaizkibel.