Sakho: "Je serai prêt"

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Propos recueillis par Benoît CONTA , modifié à
En l'absence de Philippe Mexès, blessé, Mamadou Sakho est fortement pressenti pour débuter la rencontre face à la Biélorussie, vendredi, dans le cadre des éliminatoires de l'Euro 2012. Une situation qui ne perturbe pas plus que ça le défenseur du PSG, aussi discret dans son discours qu'il est percutant sur le pré.

En l'absence de Philippe Mexès, blessé, Mamadou Sakho est fortement pressenti pour débuter la rencontre face à la Biélorussie, vendredi, dans le cadre des éliminatoires de l'Euro 2012. Une situation qui ne perturbe pas plus que ça le défenseur du PSG, aussi discret dans son discours qu'il est percutant sur le pré. Mamadou, vous préparez-vous dans la peau d'un titulaire ? Non, je me prépare comme d'habitude. J'essaie d'être tout le temps à 100%. Après, si on fait appel à moi, je serai prêt. Le sélectionneur vous a-t-il envoyé des signes ? Pas spécialement. Je suis là comme d'habitude, je suis jeune. On verra bien ce qu'il se passera. Que vous a apporté l'équipe de France depuis votre arrivée ? Elle m'a apporté la rigueur qu'il faut au plus haut niveau. De la régularité aussi. Ça m'a motivé pour travailler deux fois plus. Ça encourage à pousser encore plus pour rester. Sentez-vous qu'il y a un coup à jouer pour vous face à la Biélorussie ? Si j'ai la chance d'être titulaire, je donnerai tout pour l'équipe. Mais mon cas personnel passe après. Vous sentez-vous à l'aise dans le groupe France ? Je reste serein. Il n'y a pas de quoi paniquer. Il faut essayer d'ouvrir les yeux, de poser des questions pour mieux progresser. Y a-t-il des joueurs qui vous impressionnent à l'entraînement ? Il y en a deux ou trois. Il y a Karim (Benzema), Franck (Ribéry) et Abi (Abidal). Karim c'est l'efficacité, il a une telle conservation de balle... Franck, c'est plus sa percussion. Abidal, c'est son intelligence, sa justesse. Avez-vous trouvé que ce dernier avait changé après ses soucis de santé ? Non, c'est toujours le même. Il délire toujours autant, il a toujours le sourire. "J'ai encore beaucoup de travail à faire" Vous avez rencontré Maxime Bossis, le connaissiez-vous ? De nom, oui. Mais je ne savais pas ce qu'il avait fait. J'ai appris tout ça hier (mardi). C'est quelqu'un de grand. Vous vous voyez comme lui dans 25 ans, à venir parler aux nouveaux Bleus ? Je le fais déjà au centre de formation à Paris, donc pourquoi pas ? (Rires) Si j'ai la chance de faire une carrière comme lui. Quelle image aviez-vous de l'équipe de France quand vous étiez jeune ? Pour moi, c'était côtoyer les meilleurs. Je pense aussi à la finale de la Coupe du monde, j'avais huit ans. Ce sont des rencontres qui marquent. Quels sont les domaines dans lesquels vous pouvez encore progresser ? Tous les domaines, que ce soit physique, technique, dans l'anticipation, dans la concentration. J'ai encore beaucoup de travail à faire. Vous êtes-vous senti plus craint par les attaquants cette saison ? Pas plus que ça. J'essaie de gagner le plus de duels possible. L'accumulation des matches fait du bien. Il faut également écouter les anciens. Un mot sur le Paris Saint-Germain, avez-vous un avis sur l'arrivée d'actionnaires qataris au club ? Je ne sais pas du tout. Je ne m'y intéresse pas spécialement. Ce n'est pas mon domaine. Si ça peut faire avancer le club, tant mieux. Le départ de Claude Makelele est-il important pour le club ? C'est quelqu'un d'important. Il a beaucoup apporté au PSG. Maintenant, il faut reprendre le travail. Que ce soit moi ou d'autres. Parce que d'autres en sont capables également.