S. B. Williams: "L'instinct joue beaucoup"

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Avec RWC 2011 , modifié à
S'il a déjà marqué cette Coupe du monde son empreinte de par ses inspirations sur le terrain, dont lui seul a le secret, Sonny Bill Williams attend encore d'endosser un statut d'indispensable chez des All Blacks orphelins de Dan Carter. Une absence qui va peser forcément sur le parcours néo-zélandais, mais que l'ex-chouchou de Mayol se verrait sans doute bien faire oublier. Et peu importe le poste...

S'il a déjà marqué cette Coupe du monde son empreinte de par ses inspirations sur le terrain, dont lui seul a le secret, Sonny Bill Williams attend encore d'endosser un statut d'indispensable chez des All Blacks orphelins de Dan Carter. Une absence qui va peser forcément sur le parcours néo-zélandais, mais que l'ex-chouchou de Mayol se verrait sans doute bien faire oublier. Et peu importe le poste... Sonny Bill, on vous devine très excité à l'approche de ces phases finales. Que vous inspirent-elles ? Il n'y a pas de deuxième chance. Il faut tout réussir. A ce stade du tournoi, il faut bien récupérer et être prêt mentalement. Chaque équipe élève son niveau de jeu lorsqu'elle joue contre nous. Maintenant qu'on est entrés dans la dernière phase du tournoi, c'est encore plus vrai. On doit se préparer à ça. Depuis le début de la compétition, vous avez évolué au centre, mais aussi, et c'est nouveau pour vous, à l'aile de votre équipe. Où va votre préférence ? Avant ce tournoi, je n'avais jamais joué à l'aile de ma vie. Ça change, c'est bien. Il faut couvrir, assurer les fondamentaux, à savoir marquer les arrières et couvrir tout cet espace. Mais l'instinct joue beaucoup et c'est vraiment sympa de pouvoir être libre de courir. De toute manière, je joue à n'importe quel poste s'il le faut. "La plupart des gars auraient été prêts à prendre cette blessure à sa place" Avec l'entrée de la compétition dans ces phases finales, ne craignez-vous pas que les trois-quarts perdent de leur liberté au vu de l'importance des matches et des enjeux ? J'espère qu'on pourra encore s'exprimer et jouer avec la même liberté. Mais on doit aussi reconnaître que c'est un match couperet, et que c'est fini si on joue mal. Tout est une question d'équilibre : ne pas se refermer, s'exprimer, tout en gardant à l'esprit que c'est un match décisif. Qu'est ce qu'induit profondément la défection de Dan Carter au sein de l'équipe ? Je crois qu'en conséquence, on doit tous placer la barre plus haut : pas seulement les quinze titulaires, mais tous les joueurs, pas seulement les joueurs, mais aussi les entraîneurs. C'est vraiment très dur de perdre DC (Dan Carter). Je suis sûr que la plupart des gars auraient été prêts à prendre cette blessure à sa place si on avait pu. Mais ce qui est fait est fait et on ne peut pas revenir en arrière. On doit se concentrer sur les points positifs et c'est ce qu'on fait en équipe. On va tous élever notre niveau de jeu.