Riner: "Une compétition de rêve"

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MICHAEL BALCAEN , modifié à
L'ovation de Bercy pour saluer une prestation de haut vol. Teddy Riner a été impressionnant dimanche tout au long du Tournoi de Paris qu'il a parfaitement maîtrisé. S'il n'a pas voulu en rajouter sur sa victoire en finale face à Kamikawa pour une revanche des Mondiaux, le quadruple champion du monde a en revanche beaucoup insisté sur la notion de travail et de ce qui lui reste encore à accomplir.

L'ovation de Bercy pour saluer une prestation de haut vol. Teddy Riner a été impressionnant dimanche tout au long du Tournoi de Paris qu'il a parfaitement maîtrisé. S'il n'a pas voulu en rajouter sur sa victoire en finale face à Kamikawa pour une revanche des Mondiaux, le quadruple champion du monde a en revanche beaucoup insisté sur la notion de travail et de ce qui lui reste encore à accomplir. Que retenez-vous de cette victoire éclatante à Paris ? Ce n'était pas facile mais j'aime bien que l'on me dise ça parce que ça veut dire que j'ai bien travaillé. On sait ce que l'on travaille, dans quelle direction on va et ce résultat me prouve que ça marche. J'en profite pour remercier mes entraîneurs, je le dis souvent mais le travail ça paye. Si on se tue à la tâche, il y a des résultats. Je suis fier de moi et de mon staff et je remercie également mes partenaires d'entraînement qui m'aident au quotidien. Vous êtes également le recordman de victoires françaises masculines à Paris ? Je n'y fais pas attention, ce qui m'intéresse c'est surtout les titres mondiaux et olympiques. Maintenant, ça n'a pas été facile, c'est à moi d'être au-dessus d'eux. Que retenez-vous de cette finale contre Kamikawa ? Je l'avais bien préparée, j'avais dit avant que face à n'importe qui en face de moi, je ferai le maximum pour lui passer un ippon. C'est bien parce que maintenant, j'ai à peu près pris tout le monde. C'est important parce que par exemple je n'avais pas encore rencontré, Makarau qui est champion d'Europe. J'avais entendu parler de lui mais maintenant je connais son judo. Plus j'avance, plus je suis content. Ce genre de compétition, ça fait du bien car ça a marché. C'est une compétition de rêve. J'en veux encore beaucoup des comme ça ! Est-ce une revanche des Mondiaux en toutes catégories à Tokyo ? Bien sûr que ça a été dur de perdre comme ça au Japon mais je préfère que cela me soit arrivé là-bas plutôt qu'aujourd'hui ou encore dans quelques mois (il fait référence aux Mondiaux qui se dérouleront à Bercy en août). A partir de cette défaite, j'ai pu rebondir, travailler. J'avais fait un point global, de ce qui allait, de ce qui n'allait pas et de ce qui manquait pour arriver aux Jeux. Il fallait se remettre au travail. Que retenez-vous en terme de judo de ce tournoi ? Ma garde que je veux dominer de A à Z, les déplacements, je veux que quand j'attaque ça fasse tomber. Et ça va continuer avec la reprise de l'entraînement dès mardi et peut-être même dès lundi ! Vous avez été impérial tout au long de ce Grand Chelem. Comment l'expliquez-vous ? J'étais en confiance parce que je sais ce que j'ai travaillé. Je n'avais pas de pression, ça allait bien parce que je suis en forme et même quand je ne suis pas en forme j'ai le judo pour avancer. Je suis heureux parce que j'ai beaucoup travaillé et que ça marche. Etes-vous conforté dans vos certitudes ? Au Masters de Bakou, j'avais vu que certaines choses fonctionnent mais je n'avais pas complètement osé. Là, j'ai beaucoup plus osé. Je suis fier de mon tournoi mais je ne veux pas me reposer sur mes lauriers. Pourquoi avoir posé près du tableau après la finale ? C'est pour une photo dans ma chambre ! Une carrière ça va vite et quand on fait quelque chose de bien, il faut des souvenirs. Ça va me permettre d'en parler à mes petits cousins et un jour à mes petits enfants (il rigole).