Rezaï devant les tribunaux

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F.T. Br De Sports.fr , modifié à
Les relations entre Aravane Rezaï et son père Arsalan ne s'arrangent pas. Selon Marianne et Le Point, la numéro 2 française aurait porté plainte contre son père le 1er juin dernier. Le litige porterait sur une histoire d'argent, pour un différend de plusieurs dizaines de milliers d'euros.

Les relations entre Aravane Rezaï et son père Arsalan ne s'arrangent pas. Selon Marianne et Le Point, la numéro 2 française aurait porté plainte contre son père le 1er juin dernier. Le litige porterait sur une histoire d'argent, pour un différend de plusieurs dizaines de milliers d'euros. La hache de guerre n'est pas enterrée entre Aravane Rezaï et son père. Depuis l'Open d'Australie en janvier dernier, où ils auraient eu, selon les mots de la joueuse, "une très grosse dispute , on sait que la n°2 française et celui qui était jusqu'alors son entraîneur sont brouillés, et ne se parlent plus. Ils devraient se revoir assez rapidement, devant les tribunaux. Selon les informations de Marianne et du Point, Aravane Rezaï se serait en effet rendue le 1er juin dernier au commissariat de Boulogne-Billancourt pour déposer une plainte contre son père, qui sera transmise au parquet de Saint-Etienne. Le litige ne porte pas sur les faits qui se sont produits à Melbourne, pour lesquels Arsalan Rezaï a été privé de circuit par la WTA (laquelle mènerait toujours une enquête pour "menaces au bien-être" de la joueuse tricolore), mais sur une histoire d'argent. Marianne explique qu'Aravane Rezaï versait 2000 euros de salaire mensuel à son père, mais que celui-ci l'aurait forcée récemment à lui donner 35 000 euros. Selon l'hebdomadaire, "elle accuserait également son père de s'être montré violent", ce que ce dernier a récemment réfuté dans une interview accordée au JDD (Lire: Aravane a été manipulée). On ne sait pas encore quel impact sportif cette nouvelle étape dans "l'affaire" aura sur la saison d'Aravane Rezaï. L'ancienne 15e mondiale, aujourd'hui 52e, a coupé les ponts avec sa famille, son père, mais aussi son frère et sa soeur. Elle répète depuis février vouloir "voler de ses propres ailes", mais confiait, avant Roland-Garros, "en pleurer tous les jours". Après son élimination dès le premier tour Porte d'Auteuil (contre la Roumaine Begu), la Stéphanoise se voulait encore positive. "Le fait de jouer est déjà une grande victoire, de pouvoir combattre et surtout de rester positive, sur le court comme dans ma préparation tous les jours, ne pas baisser les bras", disait-elle. En lice cette semaine au tournoi de Birmingham, Rezaï a remporté mardi son quatrième match de la saison, seulement, contre la Biélorusse Olga Govortsova (7-5, abandon). Ce jeudi, elle s'est inclinée en trois manches (7-5, 6-7, 6-2) contre l'Américaine Alison Riske, 105e mondiale. Dans un contexte forcément particulier, la Française n'est toujours pas parvenue à passer deux tours dans un même tournoi, ce qu'elle n'a plus réalisé depuis juillet 2010.