Rétro sport : les 12 travaux d'Hercule

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VIDEO - Le sport en 2012, ce sont des résultats mais aussi des instantanés inoubliables.

Le saut de Félix BAUMGARTNER. Défi sportif autant qu'extra... terrestre, le saut de l'aventurier autrichien depuis 39.000 mètres d'altitude a tenu en haleine le monde entier. Dans sa chute, Baumgartner a atteint la vitesse supersonique de 1.341,9 km/h...

La ligne droite d'Usain BOLT. Malmené par son compatriote Yohan Blake lors des sélections jamaïquaines, Usain Bolt a montré qui était le patron, le 6 août dernier, en conservant son titre olympique sur 100 m en 9"63. Quelques jours plus tard, il a récidivé sur 200 m puis sur 4x100 m, avec même un record du monde à la clé.

La volée de Zlatan IBRAHIMOVIC. Depuis son arrivée sous les projecteurs de Paris, il en a déjà marqué des gratinés, des buts, dont un doublé au Vélodrome, avec une reprise du talon. Mais rien ne pouvait nous préparer à ce 14 novembre quand, des 35 mètres, le géant suédois a armé un ciseau pour lober le gardien anglais Joe Hart...

Le 200 m de Yannick AGNEL. Quatre ans après Alain Bernard, la France s'est découverte cette année un nouveau champion olympique de natation : Yannick Agnel. Le nageur du club de Nice a écrasé la finale du 200 m, repoussant à près de deux secondes le Sud-Coréen Tae-Hwan Park, le Chinois Sun Yang ou encore l'Américain Ryan Lochte. A 20 ans, Agnel est le présent et l'avenir de la natation française.

Le quintuplé de Lionel MESSI. Avec Lionel Messi, qui signe exploit sur exploit (91 buts en 2012...), il faut faire des choix. Alors, on se souviendra de ce quintuplé signé en huitièmes de finale de la Ligue des champions face aux Allemands du Bayer Leverkusen (7-1), une première en C1 et une nouvelle barrière brisée par la "Pulga".

Le marathon de Novak DJOKOVIC. Melbourne. Djokovic-Nadal. Cinq sets (5-7, 6-4, 6-2, 6-7[5], 7-5). Et surtout cinq heures et 53 minutes pour la finale la plus longue de l'histoire en Grand Chelem. Ce sera le seul Majeur de l'année pour Djokovic, qui a fini l'année n°1 mondial grâce notamment à trois victoires en Masters 1000 et une au Masters.

La soirée de Didier DROGBA. Une égalisation à deux minutes de la fin du temps réglementaire, une penalty provoqué (et arrêté par son gardien) et, enfin, le tir au but vainqueur pour s'offir la Ligue des champions lors de son dernier match avec Chelsea, contre le Bayern. C'était le 19 mai 2012 de Didier Drogba.

La remontée de Sebastian VETTEL. En ballotage très favorable par rapport à Fernando Alonso (Ferrari) avant le dernier Grand Prix de la saison, au Brésil, Sebastian Vettel (Red Bull) a failli tout perdre dès le premier tour à la suite d'un accrochage avec Bruno Senna. Mais, après une folle remontée, le pilote allemand a réussi à décrocher la 6e place pour s'assurer un troisième titre consécutif, à l'âge de 25 ans.

Le sprint de Thomas VOECKLER. En délicatesse avec un genou depuis le départ du Tour, Thomas Voeckler (Europcar) a rapidement cédé du terrain au général. Mais cela l'a transcendé pour aller en chercher des "belles", comme ce 11 juillet, où il s'impose à Bellegarde-sur-Valserine en résistant à des pointures comme l'Espagnol Luis Leon Sanchez (Rabobank) ou l'Italien Michele Scarponi (Lampre-ISD).

Le dunk de Blake GRIFFIN. Vainqueur du concours de dunks du All-Star Game en 2011, Blake Griffin n'a pas levé le pied en 2012. En janvier, il s'est fendu d'un smash stratosphérique malgré la faute du pivot du Thunder, Kendrick Perkins. En 2013, Griffin espère désormais jouer les premiers rôles en play-offs avec les Los Angeles Clippers.

Le but d'Ali AHAMADA. Marquer un but quand on est gardien, ce n'est pas commun. Il y a bien les penalties et les coups francs. Mais c'est dans le jeu que le portier toulousain Ali Ahamada a réussi à marquer, le 22 septembre, contre Rennes, d'une magnifique tête retournée (2-2). Depuis, Ahamada est le meilleur buteur gardien de Ligue 1.

Le titre de MONTPELLIER. L'histoire montrera l'étendue de l'exploit de Montpellier la saison passée. Face à l'armada du PSG, entraînée par Carlo Ancelotti, la bande à René Girard a réussi à tenir jusqu'au bout, décrochant dans la confusion du stade de l'Abbé-Deschamps (victoire 2-1) le premier titre de l'histoire du club héraultais.