Remontés comme des Spurs

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FABRICE VOISIN , modifié à
Stoppés vendredi par Dallas qui a mis fin à une série de 12 victoires consécutives, les Spurs ont remis la machine en route dès dimanche en s'imposant sur le parquet des Hornets où ils étaient pourtant menés de 17 points à la pause (95-109). Une 14e victoire en 16 matches qui offre à la franchise texane le meilleur bilan de la Ligue devant notamment les Lakers battus chez eux par les Pacers (92-95).

Stoppés vendredi par Dallas qui a mis fin à une série de 12 victoires consécutives, les Spurs ont remis la machine en route dès dimanche en s'imposant sur le parquet des Hornets où ils étaient pourtant menés de 17 points à la pause (95-109). Une 14e victoire en 16 matches qui offre à la franchise texane le meilleur bilan de la Ligue devant notamment les Lakers battus chez eux par les Pacers (92-95). LE MATCH: HORNETS-SPURS (95-109) "La conclusion, c'est que j'ai reçu une leçon de coaching. Coach Pop n'a pas arrêté de changer de consignes et je n'ai pas su m'adapter." Difficile de faire plus beau compliment que celui adressé par Monty Williams, le coach des Hornets, à son homologue sur le banc de San Antonio, Gregg Popovich. Pour le premier, pas de doute, la victoire de la franchise texane dimanche à la Nouvelle-Orléans est d'abord celle du « Pop » qui a trouvé les ingrédients pour renverser un match qui semblait plier à la pause. Stoppés dans leur élan vendredi par leurs voisins de Dallas qui a mis fin à une série de 12 victoires consécutives, les Spurs ont donné l'impression d'être encore marqués par ce revers à l'heure de se présenter sur le parquet des Hornets. Résultat, à la pause, New Orleans compte 17 points d'avance, grâce notamment à l'activité de David West, auteur de 16 points dans le premier quart. Tout change ensuite, West, muselé par une prise à deux, ne touche plus un ballon, Richard Jefferson enquille les paniers (19 points dont 12 dans les 24 dernières minutes), Manu Ginobili retrouve ses jambes de 20 ans pour compiler 23 points, huit passes et sept rebonds, Tim Duncan ajoute 21 points et les Spurs infligent aux Hornets un 65-34 en seconde période pour signer leur 14e victoire de la saison. Même les Texans se montrent surpris par un tel retournement de situation. Mais Tony Parker, qui a lui brillé par son altruisme (9 passes) plus que par sa réussite (6 points à 2 sur 7), et ses coéquipiers ne s'en plaindront pas, eux qui sont toujours invaincus à l'extérieur et qui paradent désormais en tête des bilans de la Ligue, devant notamment les Lakers, battus au Staples Center par Indiana (92-95) malgré les 41 points de Kobe Bryant, qui a raté deux tentatives à trois points dans les dix dernières secondes. LES FRANÇAIS Tony Parker n'était pas le seul Français sur les parquets de NBA la nuit dernière. Si Ronny Turiaf, touché à un genou, a dû faire l'impasse sur la victoire des Knicks à Detroit (116-125), deux s'affrontaient même : Nicolas Batum et Johan Petro. Et contrairement à l'idée reçue, c'est le second qui a quitté la salle avec le sourire. Un parce que son équipe a résisté à Portland (98-96). Deux par que l'intérieur des Nets a joué près d'un quart d'heure pour inscire 6 points à 3 sur 3. Avec 20 minutes de jeu, le Blazer a lui inscrit que deux malheureux lancer-francs, auxquels s'ajoutent deux rebonds et deux passes décisives. LA STAT: 35.000 Soit en dollars, l'amende dont devra s'acquitter l'entraîneur des Cleveland Cavaliers, Byron Scott. Le technicien a été sanctionné pour avoir vertement critiqué les décisions du trio arbitral du match qui a opposé les Cavaliers à l'Orlando Magic vendredi en Floride. "Les arbitres peuvent se tromper, mais pas toute une soirée, et plus particulièrement quand cela ne concerne qu'une des deux équipes", avait déclaré Byron Scott à la presse après la rencontre, perdue 111-100 par son équipe. "Je pense sincèrement que nous n'avons pas été traités justement lors du match de ce soir", avait-il ajouté. Des commentaires visiblement pas du goût de la NBA.