Réactions-Gilbert: "Un Tour équilibré"

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Propos recueillis par François QUIVORON , modifié à
Voici les principales réactions recueillis au Palais des congrès à Paris, lors de la présentation du parcours du Tour de France 2012.

Voici les principales réactions recueillis au Palais des congrès à Paris, lors de la présentation du parcours du Tour de France 2012: Philippe Gilbert (Omega Pharma-Lotto): "C'est un Tour très équilibré. Avec un départ dans ma ville d'origine, c'est vraiment une fierté. Il y a des étapes très techniques, très difficiles: des étapes plates avec du vent parce qu'on va longer le bord de mer, des étapes de moyenne montagne, des contre-la-montre. Chaque étape est à la bonne place. Ça va vraiment couronner un coureur complet. Les étapes de la deuxième semaine vont faire très mal je pense. Je suis très heureux de partir au côté de Cadel Evans, qui aura le dossard numéro un. On a l'ambition de le gagner à nouveau. En 2009 sur le Tour d'Espagne, on a failli gagner, il a fini troisième (Evans était chez Silence-Lotto, ndlr). Je l'avais aidé au maximum et c'est mon ambition pour 2012. C'est un grand challenge. Je suis vraiment impatient." Alberto Contador (Saxo Bank): "C'est un parcours qui favorise le vainqueur de l'an dernier, Cadel Evans. Ce sera une course qui sera portée sur l'attaque, ce qui n'est pas plus mal. Il faudra voir lors des étapes de montagne, même si elles ne sont pas aussi spectaculaires que les autres années. Il faudra tenter de profiter du type de terrain pour faire la différence. Il y aura des coureurs comme les frères Schleck par exemple qui essaieront de faire la différence en pensant au contre-la-montre final. Ce profil n'est pas tellement pour un grimpeur mais davantage pour un coureur plus complet, et aussi spécialiste des contre-la-montre." Andy Schleck (Leopard-Trek): "Tous les Tours sont différents. L'année passée, le profil était bien pour moi, j'ai perdu avec moins de deux minutes. Mais cette année, c'est un parcours qui n'est pas super moi. Je viens sur le Tour pour gagner, même s'il y a beaucoup de contre-la-montre. Je serai dans une nouvelle structure l'année prochaine et je vais travailler avec Johan Bruyneel, qui a beaucoup d'expérience. Je crois vraiment que je peux gagner ce Tour, même si ça va être difficile. Ce ne sera pas un Tour d'attente et de nombreux coureurs peuvent gagner. Cadel Evans a le potentiel pour s'imposer une deuxième fois." Fränk Schleck (Leopard-Trek): "Il faudra bien faire attention à garder de l'énergie pour la troisième semaine, parce que les Pyrénées ont l'air très dures, plus que les Alpes. Il y aussi plusieurs étapes avec plein de petites côtes, comme dans les Vosges. Il faut vraiment être concentré sur ce Tour de France. Quant aux chronos, il y a environ 90 kilomètres contre la montre, il faudra donc bien se préparer et reconnaître les parcours. Je suis très confiant sur notre niveau en tout cas. J'ai déjà fait cinquième et l'an dernier j'ai fini troisième, donc l'objectif c'est bien évidemment de gagner le Tour. On y croit et on sait que c'est possible. C'est un parcours très accidenté et il peut se passer beaucoup de choses." Pierre Rolland (Europcar): "Beaucoup de suspense avec ces étapes de moyenne montagne. Il faudra être concentré du début jusqu'à la fin. Il va falloir être présent du premier jour jusqu'au contre-la-montre de Chartres. Ce sera une bataille de tous les jours. Je connais quelques-uns des nouveaux cols, comme celui du Grand Colombier qui est très dur. Il y aura de quoi faire. Il n'y a pas de raison qu'il n'y ait pas de beau spectacle l'été prochain." Jérémy Roy (FDJ): "C'est un Tour très complet, avec des étapes de haute montagne, mais pas trop, des étapes intermédiaires qui seront destinées aux baroudeurs ou aux échappées au long cours et ça me correspond bien. J'espère que je pourrai prendre les échappées dans ces étapes-là et essayer de m'imposer. Il y aussi de nombreuses ascensions qui ne sont pas très longues mais très pentues, c'est « casse-patte », et donc propice aux échappées. Le col du Grand Colombier, je le connais pour l'avoir grimper sur le Tour de l'Ain il y a quelques années. Il est assez loin de l'arrivée et je pense qu'il y aura un écrémage. Un Tour de France est toujours très dur. Si ça ne roule pas vite dans les bosses, ça roulera encore plus vite en plaine. Evans sera là pour défendre son titre, Contador va tout miser sur le Tour, on s'attend à un duel entre les deux."