Qui sera le dauphin ?

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Par Benoit Gueritas , modifié à
Le Grand Prix du Brésil clôture une saison longue de dix-neuf Grand Prix. Seul enjeu sportif de cette course, à l'exception de la victoire, la place de vice-champion. Jenson Button, Fernando Alonso et dans une moindre mesure Mark Webber peuvent prétendre à ce titre honorifique. Comment y parvenir ? Voici en quelques points les éléments clés de cette ultime manche du championnat du monde.

La Grand Prix du Brésil clôture une saison longue de dix-neuf Grand Prix. Seul enjeu sportif de cette course, à l'exception de la victoire, la place de vice-champion. Jenson Button, Fernando Alonso et dans une moindre mesure Mark Webber peuvent prétendre à ce titre honorifique. Comment y parvenir ? Voici en quelques points les éléments clés de cette ultime manche du championnat du monde. Le circuit: La piste, tracée dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, la relative altitude du circuit (800 m) et les bosses... Tout devrait normalement concourir à ce que les pilotes n'aiment pas Interlagos. Et pourtant, la piste pauliste fait partie des circuits appréciés par le F1 Circus. Depuis que les promoteurs du Grand Prix ont entrepris d'importants efforts en 2007 pour le lissage du bitume, les bosses ont été supprimées. Ceci a offert un confort indéniable pour les pilotes qui apprécient d'autant plus le charme de cette piste vallonnée et variée. Si la difficulté du tracé est un atout pour le spectale, en revanche, lorsqu'il pleut, ce circuit se transforme en véritable enfer. La météo: Les nuages, qui ont joué au chat et à la souris depuis le début du week end, pourraient donner des averses durant la course. Et courir sur la piste d'Interlagos lorsqu'il pleut est un véritable acte de bravoure. Ici, la nature du climat tropical provoque de véritables trombes d'eau, des pluies diluviennes. Outre l'inconfort de piloter sous la pluie, la dénivellation du circuit provoque des rigoles d'eau sur la piste, pour ne pas dire des rivières, qu'il est périlleux pour les pilotes de franchir. Des conditions dantesques qui ont déjà été vécues par le passé notamment en 1991 lors de la victoire d'Ayrton Senna et en 2003 quand Giancarlo Fisichella remportait une course interrompue avant la fin pour cause d'accident. Une situation qui rend bien plus complexe toute forme de pronostic. Le départ et le premier virage: Depuis que le grand barnum de la Formule 1 a posé ses valises à Sao Paulo pour le Grand Prix du Brésil, les départs n'ont que très peu été victime d'accrochages dans le premier virage suivant la ligne droite des stands. Les pilotes placés dans les premières lignes disposent d'une ligne droite de plus de 600 m avant de plonger dans les "esses de Senna" et peuvent assez aisément prendre leur place sans risquer l'accrochage. En revanche, il n'est pas rare de voir les monoplaces du milieu de la grille jouer des coudes et s'accrocher dans cet enchaînement en pleine descente. La stratégie: Si le classement de la course était la copie conforme de la grille de départ, Sebastian Vettel serait champion du monde devant Jenson Button et Fernando Alonso. Il est donc obligatoire pour les hommes de la Scuderia Ferrari de tenter une stratégie offensive pour prendre le maximum de points sur l'homme à abattre, Jenson Button. Pour ce faire, les Rouges se mettent d'ores et déjà en ordre de bataille, Felipe Massa le premier : "Si le cas se présente, je serai professionnel et j'obéirai. Comme dans n'importe quel travail, quand vous recevez un ordre, vous obéissez", témoignait Felipe Massa en préambule du Grand Prix.