Qui à la place du Pana ?

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Thomas PISSELET , modifié à
La saison d'Euroligue, qui a débuté lundi soir par un match Kaunas-Moscou, se poursuit mercredi et jeudi. Si le CSKA est annoncé comme le grand favori, Barcelone, le Maccabi Tel-Aviv, Sienne, l'Olympiakos, Milan ou encore le Real Madrid sont autant de candidats à la succession d'un Panathinaïkos aussi ambitieux. Tour d'horizon des forces en présence.

La saison d'Euroligue, qui a débuté lundi soir par un match Kaunas-Moscou, se poursuit mercredi et jeudi. Si le CSKA est annoncé comme le grand favori, Barcelone, le Maccabi Tel-Aviv, Sienne, l'Olympiakos, Milan ou encore le Real Madrid sont autant de candidats à la succession d'un Panathinaïkos lui aussi ambitieux. Tour d'horizon des forces en présence. GROUPE A : L'Olympiakos sur le déclin ? Si en France, tous les regards seront tournés vers Nancy, les cinq autres équipes du groupe A ne sont pas là par hasard. A part peut-être Cantu, qui a peu de chances de se faire une place au Top 16... Poids lourd européen, l'Olympiakos a perdu de sa superbe sur le papier avec les départs de Milos Teodosic et Ioannis Bourousis mais conserve un effectif de qualité renforcé par Martynas Gecevicius et Pero Antic. Il faudra aussi compter sur Vitoria, qui a récupéré le pivot tricolore Kevin Séraphin, et Bilbao, finaliste de la Liga ACB la saison dernière. Enfin le Fenerbahçe, hôte du Final Four en mai prochain, ne voudra pas manquer ce rendez-vous. Le Sluc est prévenu. GROUPE B : Le CSKA et les autres... Il ne devrait pas y avoir de surprise dans le groupe B, que le CSKA Moscou a ouvert lundi par une victoire face au Zalgiris (87-74). Renforcés par les arrivées d'Andreï Kirilenko, Milos Teodosic, Nenad Krstic, Darius Lavrinovic ou encore Samuel Mejia, les Russes ont fait mieux que compenser les arrêts de Trajan Langdon et J.R. Holden. Ils devront toutefois se méfier du Panathinaïkos, tenant du titre, qui a perdu Antonis Fotsis et Drew Nicholas mais a accueilli Sarunas Jasikevicius et David Logan. Derrière ces deux épouvantails, Malaga, Kaunas et le Cibona Zagreb devraient se partager les deux derniers billets pour le Top 16, à moins que Bamberg crée la sensation. GROUPE C : Milan, nouveau géant ? La crise grecque a fait un heureux dans le groupe C. Milan a profité des difficultés du Pana et de l'Olympiakos en s'attachant les services de Ioannis Bourousis, Drew Nicholas et Antonis Fotsis. Mais l'Olimpia a aussi convaincu Danilo Gallinari, des Denver Nuggets, de le rejoindre le temps du lock-out en NBA. Avec, sur le banc, un Sergio Scariolo doré jusqu'aux oreilles avec la sélection espagnole, cette équipe a tout d'une grande. Mais les deux autres cadors que sont le Real Madrid, qui a signé Rudy Fernandez et Martynas Pocius, et le Maccabi Tel-Aviv, qui a recruté Jordan Farmar et Theodoros Papaloukas, ne se laisseront pas faire. L'Anadolu Efes, Charleroi et le Partizan Belgrade ne seront pas non plus de simples faire-valoir. GROUPE D : Barcelone veut sa revanche Vainqueur de l'Euroligue en 2010 mais éliminé aux portes du Final Four la saison passée, Barcelone veut se refaire une place au soleil. Sans Ricky Rubio, qui est parti aux Minnesota Timberwolves, ni Jaka Lakovic, mais avec Marcelinho Huertas et Chuck Eidson. Les hommes de Xavi Pascual ont donc, a priori, tous les atouts pour dominer ce groupe D, même si Sienne aura également quelques sérieux arguments, à commencer par Bo McCalebb qui sort d'un Euro 2011 monstrueux avec la Macédoine. Le Galatasaray, issue du tour préliminaire, s'est aussi donné les moyens de ses ambitions en attirant Zaza Pachulia, Jaka Lakovic et Darius Songaila. L'Unics Kazan, Ljubljana et Gdynia auront fort à faire.