Quand Larqué dérape...

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B.C , modifié à
Plus qu'une parole malheureuse, Jean-Michael Larqué, commentant le départ annoncé de Samir Nasri d'Arsenal, s'est laissé aller vendredi, sur l'antenne de RMC, à une argumentation des plus nauséabondes en pointant l'appât du gain des dirigeants du club londonien et en la mettant en relation avec leurs origines juives.

Plus qu'une parole malheureuse, Jean-Michael Larqué, commentant le départ annoncé de Samir Nasri d'Arsenal, s'est laissé aller vendredi, sur l'antenne de RMC, à une argumentation des plus nauséabondes en pointant l'appât du gain des dirigeants du club londonien et en la mettant en relation avec leurs origines juives. Invité à s'exprimer sur les raisons d'un potentiel départ d'Arsenal de Samir Nasri, lors de son émission Larqué Foot sur RMC, Jean-Michel Larqué s'est laissé aller à une démonstration pour le moins douteuse. "Je me rappelle toujours d'une réflexion d'Arsène Wenger, qui résume un petit peu quand même la philosophie du Board d'Arsenal. Il m'a dit: «Le jour où j'ai vu que le Board d'Arsenal, qui est plutôt de confession juive» (un journaliste présent à l'antenne lui précise que ce n'est plus le cas aujourd'hui) A cette époque, il l'était donc et qu'ils se sont mis autour une table avec les représentants d'Emirates. Il m'a dit: «J'ai tout compris, j'ai compris ce jour-là qu'il y avait une chose importante pour le Board d'Arsenal. C'était l'argent.» Et aujourd'hui l'argument selon lequel Nasri rapporterait zéro livre, c'était insupportable". Invité à s'expliquer en fin d'émission sur son amalgame, qui à l'évidence avait suscité de nombreuses réactions d'auditeurs choqués par de tels propos, l'ancien Stéphanois s'est contenté pour se défendre de faire référence à un épisode d'ordre privé: "Non, non, si ils savaient... Le malheureux Paul Elkaïm (médecin de famille grenoblois, impliqué dans le football associatif au sein de la Ligue Rhône-Alpes), qui a sauvé mon fils... (incrédule) Enfin, bon, pour moi, il n'y a pas de raccourcis. Mille excuses si j'ai...". Le célèbre consultant ne terminera pas sa phrase.