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Place à la Suède !

Benoît CONTA - Mis à jour le . 2 min
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Déjà assurée de disputer les demi-finales de ce Mondial 2011, l'équipe de France a acquis la première place de la poule I, mardi, après sa victoire face à l'Islande (34-28). Jamais vraiment inquiétés par les vice-champions olympiques, les Bleus affronteront la Suède à domicile, pour une place en finale. L'autre demi-finale opposera le Danemark à l'Espagne.

Déjà assurée de disputer les demi-finales de ce Mondial 2011, l'équipe de France a acquis la première place de la poule I, mardi, après sa victoire face à l'Islande (34-28). Jamais vraiment inquiétés par les vice-champions olympiques, les Bleus affronteront la Suède à domicile, pour une place en finale. L'autre demi-finale opposera le Danemark à l'Espagne. Ce sera donc la Suède. Si cette troisième et dernière journée du tour principal ne revêtait pas de suspense sur les noms des équipes qualifiées pour les demi-finales, elle a permis de déterminer les affiches de ce dernier carré. Les Bleus, qui ont disposé de l'Islande ce mardi (34-28), affronteront donc les Suédois, finalement deuxièmes de leur poule, après leur défaite face au Danemark (24-27). Une rencontre a priori plus abordable pour les Tricolores qu'un affrontement avec les Danois, invaincus jusque-là. S'il faut bien sûr prendre en compte le fait que les partenaires de Jonas Källman joueront devant leur public, leur niveau semble tout de même un ton en dessous du reste du plateau. "La Suède, c'est une équipe à prendre, même s'ils sont chez eux. Ils ont eu des blessés dernièrement ( notamment Kim Andersson ndlr), donc ça nous avantagera peut-être", confirme Xavier Barachet, au micro de Canal + Sport. Mais avant d'aller refroidir la salle de Malmö, il a donc fallu écarter cette équipe d'Islande, que les Bleus aiment martyriser depuis quelques années. Une dernière rencontre avant 48 heures de repos, qui a permis à Claude Onesta de faire un dernier état des lieux. Le sélectionneur tricolore a donc fait tourner ses troupes, tout en gardant ses stars sous pression. "L'objectif c'était de faire tourner tout le monde, c'était important dans l'optique des demi-finales", explique ainsi Thierry Omeyer. Barachet et Guigou sont rétablis Et le premier des enseignements nous vient de l'état de la cheville de Barachet. Touché face à l'Espagne et resté aux soins depuis, le Chambérien a pu prouver qu'il avait recouvert tous ses moyens, et qu'il sera bel et bien l'une des armes françaises pour aller conserver le titre mondial. Du côté des inquiétudes, Michaël Guigou a également montré que sa petite douleur aux adducteurs de la veille n'était déjà plus qu'un mauvais souvenir, et que son efficacité au penalty serait également utile pour éviter la catastrophe de la veille face à la Norvège (1/5). William Accambray a lui aussi répondu présent, notamment pour faire le trou en première période (7-3, 12e). Devant à la pause (16-13, 30e), les Bleus ont ensuite géré leur deuxième acte, sans connaître de trou d'air comme face à l'Espagne ou la Norvège. De leurs côté, les piliers, et notamment Nikola Karabatic, élu homme du match, ont eux aussi prouvé qu'ils avaient encore faim malgré l'enjeu relatif de la rencontre. Ne reste plus qu'à gérer cette dernière ligne droite vers le titre. La Suède peut déjà trembler.