Parker, un retour en pointillés

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Si Tony Parker est bien de retour avec l'équipe de France pour le match face à la Finlande, samedi à Pau, le meneur des Bleus sera utilisé avec parcimonie par Vincent Collet. Après son aller-retour express vers San Antonio, l'ancien Parisien est encore un peu juste pour être titulaire.

Si Tony Parker est bien de retour avec l'équipe de France pour le match face à la Finlande, samedi à Pau, le meneur des Bleus sera utilisé avec parcimonie par Vincent Collet. Après son aller-retour express vers San Antonio, l'ancien Parisien est encore un peu juste pour être titulaire."La France est meilleure sans Tony Parker". L'affirmation est signée Carlo Recalcati, dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport. Le coach des Transalpins, qui a subi la loi de Bleus privés de Parker lors du premier match des repêchages de l'Euro (80-77, a.p.), sera en première ligne pour vérifier la véracité de ses dires vendredi prochain à Pau. Car le patron est bien de retour.Le meneur all star des Bleus sera en effet présent dans le groupe tricolore pour le match face à la Finlande et le reste de ces repêchages, après un aller-retour express à San Antonio pour y faire constater la gravité de sa blessure à la cheville. Si on peut comprendre l'inquiétude de son club, les 30 heures d'avion subies par Parker en cinq jours n'étaient pas forcément une nécessité alors que l'ancien Parisien poursuivait les soins pour récupérer au plus vite.Parker: "Encore une gêne normale après une entorse"Le retour de l'atout offensif numéro un de l'équipe de France est en tout cas une aubaine pour Vincent Collet et ses hommes, même si le stratège des Spurs ne devrait pas trop pousser la machine face aux Finlandais. Boris Diaw, Florent Pietrus et surtout Nicolas Batum, qui ont su prendre leurs responsabilités face à l'Italie, devront donc encore monter au créneau face à une équipe de Finlande en nets progrès.Et si les Bleus ne prennent pas cette équipe à la légère, Tony Parker ne veut lui pas se tromper d'objectif et ne prendra donc aucun risque samedi soir à Pau. "Il s'agit d'un gros match, mais il y en a un très gros dans huit jours contre l'Italie, avouait-il ainsi en conférence de presse. Il reconnaît par ailleurs qu'il ne jouera "pas 40 minutes, c'est sûr" car il ressent "encore une gêne normale après une entorse".