Parker et les Spurs sans forcer

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François KULAWIK , modifié à
La marche en avant des Spurs se poursuit. En visite chez les Pistons, San Antonio a en effet tenu son rang, l'emportant sereinement 100-89 avec notamment 19 points de Tony Parker. A l'est, Miami a souffert mais enchaîne un septième succès de rang, LeBron James signant le carton de la soirée avec 41 points.

La marche en avant des Spurs se poursuit. En visite chez les Pistons, San Antonio a en effet tenu son rang, l'emportant sereinement 100-89 avec notamment 19 points de Tony Parker. A l'est, Miami a souffert mais enchaîne un septième succès de rang, LeBron James signant le carton de la soirée avec 41 points. Le match de la nuit Lancés dans leur traditionnel Rodeo road-trip de février, les Spurs n'en continuent pas moins d'enchaîner les victoires. Après avoir ouvert leur tournée à neuf dates par une défaite chez les Blazers, les Texans ont en effet retrouvé leurs bonnes habitudes en l'emportant successivement chez les Lakers, les Kings, puis mardi chez les Pistons. Remake des Finales NBA 2005, la confrontation Detroit-San Antonio a évidemment perdu de sa superbe au fil des années, la faute à la déliquescence de la franchise du Michigan. Aussi serait-on presque surpris d'avoir vu les hommes de John Kuester résister trois quart-temps durant. Et même plus, puisque les Pistons ne pointaient encore qu'à deux longueurs (80-78) à six minutes à peine de la fin. Hélas pour les fans d'Auburn Hills, trente secondes et deux tirs primés de Ginobili et Bonner plus tard, le sort de la rencontre était finalement scellé pour de bon. Avec 13 points à 4 sur 10 aux tirs, l'Argentin avait jusque là été plutôt discret, Tim Duncan ne faisant guère plus honneur à son statut de all-star, avec certes 10 points et 10 rebonds mais à 3 sur 10 aux tirs. Finalement, tandis que DeJuan Blair confirmait ses nouvelles dispositions en compilant 16 points et 12 rebonds, dominant ainsi son ancien rival de la Big East Greg Monroe (14 points-13 rebonds), c'est encore Tony Parker qui brillait plus que les autres en terminant avec 19 points à 7 sur 8 aux tirs et 7 passes. De quoi mériter les félicitations de son entraîneur. "Tony a fait du bon travail. Le jeu d'attaque était bien en place même s'il nous a manqué un peu de réussite. Mais la balle a bien circulé et le mérite lui en revient", saluait ainsi Gregg Popovich à l'issue de la rencontre. Pour autant, tout n'était pas parfait pour l'intransigeant Pop. "Avoir le meilleur bilan ne signifie pas avoir la meilleure équipe. On a encore beaucoup de progrès à faire en défense pour le devenir", ajoutait-il, pointant du doigt les quelques largesses dont a notamment profité Will Bynum, auteur de 12 de ses 21 points dans le dernier quart. 43 succès en 51 matches ne suffisent donc pas au coach texan... Les Français de la nuit Si Tony Parker a donc été à son aise chez les Pistons, signant dans le détail 19 points à 7 sur 8 aux tirs et 5 sur 5 aux lancers, 7 passes, 1 interception, mais également 6 pertes de balle en 36 minutes, l'autre Tricolore sur le pont ce mardi n'a pas été à pareille fête. Car non seulement Alexis Ajinça en a été quitte pour une nouvelle défaite, ses Raptors s'inclinant lourdement à Milwaukee 92-74. Mais le Français a également dû se contenter d'un rôle de spectateur, puisque l'ancien Mav était indisponible en raison d'une douleur au pied gauche. Les chiffres de la nuit 41. Nouvelle soirée faste pour LeBron James. Car si le Heat est finalement venu à bout des Pacers, l'emportant 117-112 après avoir pourtant compté jusqu'à 14 points de débours dans le deuxième quart, les Floridiens le doivent bien à l'ancien Cav. Wade et Bosh au ralenti, avec respectivement 17 et 19 points, c'est en effet le double MVP en titre qui a pris les choses en main, compilant finalement 41 points, 11 rebonds et 8 passes pour permettre au Heat d'enchaîner une septième victoire de rang. Mention spéciale également à la défense floridienne, puisque Indiana a terminé avec seulement 15 points et 28% de réussite collective sur l'ultime quart-temps. Rédhibitoire. 38. Kevin Love ne s'arrête plus. Rappelé par David Stern pour participer au prochain All-Star Game, l'intérieur des Wolves n'a pas levé le pied depuis. En atteste le 38e double-double consécutif compilé par le champion du monde, Love ayant en effet rendu 20 points et 14 rebonds chez les Rockets. Du jamais vu depuis Moses Malone, qui en avait lui enchaîné 44 avec les Sixers lors de la saison 1982-83. Et une fois n'est pas coutume, les efforts de Kevin Love ont été couronnés de succès, puisque Minnesota est allé s'imposer à Houston (112-108) malgré l'absence de Michael Beasley. 22-20. Dwight Howard a vu double. Premier artisan du succès décroché face aux Clippers, le neuvième de rang face à l'autre franchise de L.A., l'intérieur floridien a signé une nouvelle performance de choix en compilant 22 points à 7 sur 13 aux tirs et 20 rebonds, son cinquième double double-double de la saison. De quoi remporter son duel de all-star face à Blake Griffin - limité à 10 points et 12 rebonds au compteur - et permettre au Magic de s'imposer (101-85), malgré la résistance des Californiens.